
En qualité d’élite majeure du département de l’Océan, non moins président de la délégation départementale du Rdpc, il est allé passer le message de paix du chef de l’Etat aux siens afin que Kribi demeure une terre d’hospitalité, dans laquelle la paix prévaut par-dessus tout.
Le ministre Jules Doret Ndongo a présidé une réunion le 21 octobre 2025 à Kribi avec pour objectif principal, passer le message de paix du chef de l’Etat aux populations de Kribi qui doivent continuer à coexister pacifiquement.
Au lendemain de scrutin présidentiel du 12 octobre 2025 dernier, le climat politique au Cameroun est devenu tendu. Jusqu’à date, certains acteurs politiques continuent de brandir les menaces de faire des casses, de poser des actes de vandalisme, de rendre le pays ingouvernable si leur candidat n’est pas déclaré élu par le Conseil constitutionnel le 27 octobre prochain. Raison suffisante pour le ministre Jules Doret Ndongo de se saisir du bâton de pèlerin, à l’effet de sensibiliser ses frères et sœurs à faire des pieds mains pour rester en paix surtout, afin que le vivre ensemble demeure la chose mieux partagée à Kribi. La concertation d’une importance capitale, de par les moments qui courent a connu la présence du préfet du département de l’Océan, le procureur près des tribunaux de Kribi, les sous-préfets de Kribi 1er, Kribi 2, de la Lokoundje, des directeurs généraux, des autorités politiques, des élites. Le ministre de la forêt et de la faune sans coup férir, a indiqué que l’heure est grave et que les populations de l’Océan doivent se mobiliser pour que cette ville reste et demeure un endroit où il fait bon vivre, avec des garanties de sécurité pour toutes les populations.
Le ministre Jules Doret Ndongo, après les civilités d’usage, a transmis fraichement les encouragements du chef de l’Etat, à l’endroit des populations de l’Océan qui ont voté le 12 octobre dernier dans la paix, le calme et la sérénité. Aussi, il a félicité tous les « Océanais » qui lui ont accordé leurs votes lors de ce scrutin. Le Dpdo, Jules Doret Ndongo, d’un ton grave, a dit devant l’assemblée que l’heure n’est plus à l’amusement mais à plus de vigilance pour que le département de l’Océan ne sombre pas dans le désordre que certains acteurs politiques projettent, si leur dessein n’est pas atteint. Il a évoqué la curieuse l’auto-proclamation par un candidat de sa victoire à la présidentielle, en lieu et place de l’organe habilité à le faire, conformément à la loi. Après la sortie de ce leader politique, à tout le moins surprenante, au regard de la loi qui encadre l’organisation des élections au Cameroun, s’en ait suivi une déferlante de critiques, de messages hostiles sur la toile, qui trahissent les intentions de ces politiciens véreux qui sortent délibérément du chemin du droit pour celui du non droit. « Mais alors, que lit-on dans les réseaux sociaux ? Ce que l’on y constate, c’est la déferlante de menaces de tous ordres. Les projets sont les plus macabres les uns comme les autres. Des projets et des perspectives tout simplement machiavéliques pour le pays », s’est offusqué le Minfof.
A la lumière de ce contexte post électoral dans lequel foisonne beaucoup de manipulations, de fakes news à n’en plus finir, des discours haineux, des appels à l’insurrection, entre autres, Jules Doret Ndongo a prescrit prudence aux populations de l’océan et à rester respectueux des institutions et ne céder à aucun mot d’ordre irresponsable. « Rejeter les invitations et mots d’ordre des gens qui veulent semer le chaos dans le pays et surtout à Kribi. Surtout évitez d’aller faire foule et avoir à affronter les forces de maintien de l’ordre », a prévenu le ministre de la forêt et de la faune. Cette démarche du ministre Jules Doret Ndongo s’inscrit à la suite de la mesure prise par le préfet de l’Océan répercutée aux sous-préfets des trois arrondissements, en l’occurrence Kribi 1er, Kribi 2ème, et Lokoundje de prendre toutes les dispositions afin d’enrayer tout rassemblement qui aurait pour but de perturber la quiétude des populations de Kribi, sous le prétexte fallacieux de la revendication d’une victoire volée à la présidentielle.
Joseph MBA



