De concert avec toute la jeunesse du Cameroun, celle de cet arrondissement de la Mefou- Akono a battu le pavé lors de cette autre édition de la fête de la jeunesse. Bien avant ce point culminant, des activités se rapportant à cette fête ont eu lieu, à la satisfaction de toutes les populations.
A la suite du défilé à la place des fêtes les autorités de Bikok ont pris la parole pour donner leurs ressentis sur le déroulement de cette 58ème édition de la fête de la jeunesse, les innovations ainsi que l’implication fort remarquable du fer de lance de la Nation pour une réussite éclatante.
Sengue Enongene Yvette épouse Ngwese, 1ère adjointe au sous préfet de Bikok. « la 58ème édition de la fête de la jeunesse a connu beaucoup d’innovations, vous pouvez bien le constater. Depuis la onzaine, depuis le lancement qui a eu lieu le 02 février. Pour le compte de cette fête de la jeunesse nous avons décidé de parcourir, de faire la rotation dans les 5 groupements. Nous avons commencé par le groupement Nyomo, à la prochaine édition nous irons au groupement Meila. La onzaine ainsi lancée, nous avons continué avec les activités culturelles. Même sur le niveau culturel, les innovations ont été effectuées. C’est vrai qu’on a décentralisé mais l’autorité administrative ne communie pas avec eux, directement. On a pensé à aller dans les groupements. On fera le tour des 5 groupements.
Odile Giselette Mebeh Onana, délégué d’arrondissement du Minjec de Bikok , « quotidiennement, du moins depuis 2 ans que je suis arrivée, j’ai ouvert un centre d’écoute quotidien, recenser les problèmes des jeunes au quotidien. Nous commençons par donner la parole aux jeunes parce qu’ils rencontrent beaucoup de problèmes. Après avoir écouté, on essaie de les orienter. Il y a beaucoup de jeunes de Bikok qui sont lettrés, quand je dis lettrés, il ne s’agit pas seulement de ceux qui ne sont pas allés à l’école. Même ceux qui ont la sagesse du village, veulent connaitre. Nous devons les suivre et les orienter par rapport aux activités qui veulent créer. Nous les sensibilisons sur l’incivisme ».
Pour madame le proviseur du lycée technique de Bikok, en rapport avec le 11 février,« Il s’agit d’un sentiment de satisfaction pour les efforts déployés par les jeunes, et que le message passe par rapport à tout ce que nous faisons au niveau de nos établissements, pour notre jeunesse. Nous ne nous arrêtons pas au défilé, puisque dès le début d’année nous avons tout un calendrier de formation pour ces jeunes. Déjà, au niveau de l’établissement, nous les formons, nous les sensibilisons dans la lutte contre la prise des stupéfiants, la violence en milieu scolaire, à poser des actes responsables. Et durant la semaine de la jeunesse qui est leur semaine, nous leur demandons de démontrer leur talent. C’est la jeunesse de demain, comme vous le savez bien, elle est le fer de lance de la Nation. Vous avez vu les démonstrations du lycée technique. Il s’agit d’une tribune pour dévoiler aux yeux du monde ce que nous apprenons à nos élèves ».
Le proviseur du lycée bilingue de Bikok, Hugues Bolo Bolo quant à lui a indiqué relativement aux activités du 11 février que : « nous nous sommes arrimés au programme qui avait été arrêté. Ce calendrier prévoyait les activités culturelles, la soirée ou simplement ce que nous appelons, les matinées jeunesse. Et bien évidemment, les activités sportives, nous avons également eu droit à certaines activités intellectuelles. Dans l’ensemble, tout s’est bien passé, et la parade à laquelle nous venons d’assister, aujourd’hui est l’aboutissement de cette préparation logique de longue date. Globalement, nous sommes satisfaits. Nous nous inscrivons en droite ligne de la politique du chef de l’Etat, Paul Biya. Nous allons faire davantage pour que la jeunesse du Cameroun, dont nous avons la charge, continue de briller, comme lui-même, l’a officialisé à être le continent, dans le sens plein du terme ».
Les associations n’étaient pas en reste, dans le cadre de cette célébration. Blaise Mbarga Mvovogo, président de la section Ojrdpc de la Mefou- Akono Est « notre section s’inscrit dans la logique du développement. C’est-à-dire, nous faisons notre, la dynamique impulsée par le chef de l’Etat. Nous nous approprions les projets que le chef de l’Etat offre à la population. Nous les ramenons auprès de la population, je parle notamment du guichet producteur Foddec qui offre les intrants aux cacaoculteurs. La mission de notre section Ojrdpc, consiste à mobiliser et à enrôler au guichet producteur Foddec. A côté de cela, nous avons le Patnuc qui soutient les producteurs de manioc et producteur de lait, de riz fluvial, de poisson. La section Ojrdpc est également mobilisée à encadrer ces producteurs au niveau de la commune, parce qu’ils bénéficient de la subvention de l’Etat (…) ».
Le président des jeunes dynamiques de Bikok, Ernest Amougou, par ailleurs expert en finances, déclarait : « le Rdpc en matière de la jeunesse à Bikok, marche bien, vous avez vu la grande mobilisation qui était l’œuvre du président de l’Ojrdpc qui est avec nous. L’association des jeunes dynamiques de Bikok dont nous avons la charge promeut, vous avez entendu, le vivre ensemble, la cohésion sociale, l’autonomisation des jeunes. Vous voyez, lorsqu’un jeune n’a pas une occupation, il est exposé à toute sorte de manipulation. Parfois on est obligé de se retrouver au milieu des forces politiques qui sont en faction, pourtant le meilleur combat est celui du développement et du devenir. Au niveau du Jedybik, notre perspective c’est de poser des actes qui vont autonomiser la jeunesse. Nous faisons dans le lobbying, nous positionnons nos membres. Nous soutenons nos jeunes scolarisés, à travers ce qu’on appelle, la caravane de l’excellence scolaire, nous organisons des levées de fonds pour soutenir les porteurs de projet ».
Ernesthine Bikola
