Les membres du comité de pilotage étaient en conclave, le 1er novembre 2022 à Yaoundé, sous la présidence de la Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtès. C’est en prélude à la réception provisoire de cette infrastructure, qui fait la fierté du Cameroun.
L’autoroute Yaoundé-Nsimalen section rase campagne, opérationnelle depuis des mois, fait le bien et la fierté des Camerounais. Après plusieurs inspections et mobilisations des sectorielles compétentes, l’heure est à la réception provisoire de l’ouvrage. Le 1er novembre 2022, la Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain a personnellement présidé le comité de pilotage de l’infrastructure, afin de valider les recommandations et mettre en place les dispositions nécessaires pour l’exécution des voies de raccordement et des passerelles piétonnes prescrites par le Chef de l’État, Paul Biya.
En effet, une descente sur le terrain a précédé les travaux de ce comité de pilotage. Sur le terrain, Célestine Ketcha Courtès et les autres membres du comité ont noté que le véritable problème pour la construction des voies de raccordement et des parcelles piétonnes est la libération des emprises. On retiendra des travaux de ce jour que le financement des passerelles piétonnes est disponible.
Entre autres recommandations du comité de pilotage, l’on peut noter que le suivi des opérations de libération des emprises devra se faire en collaboration avec le Préfet du Mfoundi, la Maire de Yaoundé et les maires d’arrondissements. La réalisation des voies d’accès des PS1 et PS3 sera confiée à la Maetur.
Le comité a également examiné le projet de raccordement de la voie de contournement de Yaoundé et la section urbaine ou voie rapide de l’autoroute, qui prendra sa source à Ahala 2, au terminus de la section rase campagne.
Le raccordement futur de l’autoroute à la voie de contournement de Yaoundé et le lancement des travaux de la section urbaine sont des projets structurants qui permettront non seulement de désengorger Yaoundé, mais également de booster l’économie camerounaise et même de la sous-région.
Bertrand TJANI