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Tensions post-électorales : le FCC appelle les organisations internationales à prendre position

Le Front pour le changement du Cameroun du député Jean Michel Nintcheu, a publié un communiqué lourd, daté du 4 novembre 2025, dénonçant avec la plus grande fermeté la militarisation actuelle des villes du Cameroun.

Le député Jean Michel Nintcheu prend position sur la situation socio-politique que traverse le Cameroun depuis le 12 octobre 2025 date de l’élection présidentielle. Dans le communiqué publié par le comité exécutif du front pour le changement du Cameroun, intitulé « Le Cameroun traverse une période cruciale de son Histoire », le texte interpelle un contexte de forte contestation suite aux manifestations engendrées par l’élection présidentielle d’octobre 2025, dont l’issue a été vivement remise en cause par l’opposition, qui revendique la vérité des urnes.

« Depuis l’élection du 12 octobre 2025, le Cameroun vit des heures sombres. Des manifestations pacifiques réclamant la vérité des urnes sont violemment réprimées par les forces de sécurité et des milices. Des citoyens sans armes sont arrêtés, torturés, voire pour certains tués pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et de manifestation qui, faut-il le rappeler, sont des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution et les différents instruments juridiques internationaux ratifiés par notre pays », a écrit le président national du Front pour le changement du Cameroun (FCC), Jean Michel Nintcheu.

Le communiqué relève plusieurs cas jugés emblématiques de cette escalade de la tension. Parmi les faits rapportés, le FCC cite l’interpellation et l’emprisonnement de plusieurs leaders de l’opposition, dont des personnalités éminentes comme le Président national du MANIDEM, M. Anicet EKANE, et le Président national du Forum Républicain, M. Parfait Mbvoum,Emmanuel Ntonga, vice-président du FCC, Florence Tchitcho, trésorière nationale du Manidem. 

il condamne ainsi et de manière générale, les arrestations, les déportations, les détentions dans les conditions inhumaines, des dizaines de personnes tuées ou disparues, on encore l’usage excessif de la force ainsi que la militarisation des villes du pays.

En solution de ce contexte, le Front pour le changement du Cameroun (FCC) lance un appel à l’ONU, à l’UE et à l’UA pour une prise de position claire pour exiger des enquêtes indépendantes sur les violences commises.

Cependant, dans sa posture, le député ne fait pas mention de la destruction des biens publics et privés par certaines personnes en marge des manifestations pacifiques, des faits que dénoncent des personnes membres du régime.

Luther SANA

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