C’est l’une des informations phares contenues dans le document de programmation économique et budgétaire à moyen terme élaboré par le gouvernement.
Cette subvention à la consommation du carburant a été mise en place depuis 2008. Elle va passer de 100 milliards en 2021 à 120 milliards entre 2022 et 2024. Soit une augmentation de 20 milliards qui représentera une charge importante pour le budget de l’Etat.
En effet, « l’accroissement de la subvention au titre du soutien du prix du carburant à la pompe, avec la remontée progressive du cours du baril de pétrole après son effondrement du fait de la pandémie de la Covid-19. Ladite subvention devrait passer de 100 milliards en 2021 à 120 milliards entre 2022 et 2024. Ce qui représentera une importante charge pour le budget de l’Etat », peut-on lire dans ledit document.
Toutefois, selon les autorités camerounaises, cette augmentation va permettre d’éviter l’augmentation des prix à la pompe dans le pays. A titre d’illustration, le gouvernement paye, une partie du litre du super qui coûte présentement 650 FCFA au lieu de près de 1000 FCFA.
Une subvention qui n’est pas toujours vu d’un bon œil par le Fond Monétaire International (Fmi) qui désapprouve son inefficacité en matière de lutte contre la pauvreté et son coût budgétaire élevé. Aussi, selon l’Institution de Bretton Woods, une fraction importante de l’argent issu de la vente du pétrole camerounais qui entre dans les caisses de l’État ressort sous forme de subvention à la consommation des carburants. Ceci au bénéfice des couches de la population qui en ont le moins besoin.
Ernesthine BIKOLA