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Sodecoton au Sialy 2025 : Moussa Yerima livre les stratégies pour la disponibilité de l’huile Diamaor au Cameroun

C’était lors d’une sortie médiatique que ce chef de division de Marketing et ventes de cette société  a faite, à l’ouverture du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Yaoundé, mardi 25 juin 2025.

Comment est- ce que la Sodecoton s’y prend pour approvisionner le grand sud et Quel est le message que vous voulez véhiculer à travers la commercialisation de l’huile  diamaor ?

« Ça dépend de comment on définit les difficultés. Je ne comprend pas ce qu’on appelle difficulté. Difficulté en termes de disponibilité, difficulté en termes de prix.

En termes de disponibilité, nous, au niveau de la Sodecoton, nous avons saturé nos deux usines. nous fonctionnons en flux tendu au regard de la demande. Mais sachez que le diamaor, a un amour particulier, parfois ce sont  les consommateurs qui sont les  ambassadeurs de la Sodecoton. Chacun a un attachement particulier. Au delà de la qualité et des valeurs nutritives, il y a le fait que c’est une huile qui est économiquement très appréciée surtout par les vrais utilisateurs. C’est une huile qui résiste à de très fortes températures. Ça fait que les gens sollicitent beaucoup cette huile. Je vais vous dire qu’au niveau de la Sodecoton, à un moment, nous avons décidé de vendre ce que nous produisons, mais nous avons reçu des injonctions, de la haute autorité qui disait ne bloquez pas les camerounais, quitte à ce qu’on essaie de partager, un peu un peu et que chacun puisse avoir. Au sortir de nos usines, de nos magasins,  nous n’avons pas le contrôle de destination, la Sodecoton ne s’est jamais arrêtée. Les gens prennent comme ça donne assez de marge, ils font de spéculations parce que la Sodecoton n’a pas augmenté des prix depuis 2021. Nous sommes à 15250 Fcfa à la sortie d’usine, le transport entre Nord et le Sud coûte entre 600 et 1000f. Il n’y a pas de raison que les gens vendent chers. Les commerçants s’arrangent à aller là où il  n y a pas assez de regard. Parce que Yaoundé est contrôlé ainsi que Douala. Il s’arrangent à aller en périphérie pour se faire de l’argent. Voilà l’explication. Sinon, nous à la Sodecoton, nous avons saturé nos usines. Les prix sont contrôlés et il faut quand même comprendre que nous sommes dans une région où l’huile monte difficilement du Sud. Celle  qui arrive, est chère. Nous vendons une huile moins chère et de très bonne qualité. Que ce soit au Nord ou au Sud, il n y a pas de discussion là dessus. Les gens du Nord, ces populations vulnérables qui ont des difficultés d’accès à certains produits. Nous sommes la seule structure, les producteurs du Coton, c’est tout le grand Nord. Vous vous imaginer un peu, on produit l’huile et les producteurs on les empêche d’avoir l’huile au motif  d’aller vendre ailleurs?  Voilà les raisons qui justifient peut être par moment, la rareté. Mais nous avons les distributeurs de nos produits à Yaoundé, Socoprama basée au marché du Mfoundi, nous avons les supermarchés oumbe qui sont un peu partout à Yaoundé. Nous avons Henri et frère, tous ces structures  distribuent nos produits. Nous essayons quand le Mincommerce nous sollicite  lors des caravanes promotionnelles, à l’occasion des fêtes de fin d’année, nous organisons des points de vente de proximité et nous forçons les prix lorsque nous constatons que les commerçants véreux essaient de renchérir la chose. Nous les cassons à travers des promotions que nous organisons ça et là».

Joseph Mba

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