Selon des sources concordantes dignes de foi, il est reproché au Chef de Bangangté, région de l’Ouest du Cameroun, d’appeler les fils et filles de sa chefferie à rompre toute relation avec ceux de Balengou. La vérité, selon certaines sources introduites !
Il est reproché au Chef de Bangangté, situé dans la région de l’Ouest du Cameroun, d’appeler les fils et filles de sa chefferie à rompre toute relation avec ceux de Balengou. Selon des sources concordantes dignes de foi, il n’en est rien. En effet, rapportent ces indiscrétions, le Chef Bangangté appelle à une rupture totale et sans réserve de toute relation entre les fils et filles Bangangté et l’institution traditionnelle Balengou, qui est la chefferie Balengou.
La rupture des pactes et liens coutumiers entre les deux chefferies est une affaire des institutions traditionnelles et de ceux qui les incarnent. L’histoire révèle qu’entre Bangoua et Bangangté, une histoire semblable relative à la danse du Nzou a existé pendant plusieurs décennies et le Chef Bangangté avait réussi à réparer cela conformément aux us et coutumes.
Bon à savoir
Depuis des siècles, il existe un pacte et des coutumes entre les chefferies Bangangté et Banlengou. Sur le plan traditionnel et coutumier, c’est le Chef Bangangté qui arrête le nouveau Chef Balengou. De même que c’est le Chef Balengou qui arrête le Chef Bangangté. Dans plusieurs chefferies, c’est le collège des notables qui le fait. Bref, d’une chefferie à une autre, il y a des règles, des coutumes et des traditions. L’administration, qui porte les procès-verbaux de toutes les arrestations et intronisations des chefs, relève-t-on, le sait très bien. En cas de doute, renseigne-t-on davantage, elle peut se référer aux archives sur le mode de désignation, d’attestation et d’intronisation des chefs d’une localité. Pour le cas de Banlengou et de Bangangté, depuis la nuit des temps, Banlengou arrête Bangangté et Bangangté arrête Balengou. Le Chef Bangangté a réussi à déstabiliser le ridicule qui a été construit contre sa personne avec, fait-ton savoir, la complicité supposée ou réelle de l’administration. Il n’était pas présent. Il est bien de noter que le préfet actuel n’est pas à la première succession du chef qu’il gère, s’indigne-t-on, parfois au mépris des règles. Dans les Bamboutos, fait-on savoir, il a laissé un cas qui a finalement été réparé par son prédécesseur.
Koyock DIKO’O