Ces recommandations qui ressortent des travaux qu’anime le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, depuis hier, 21 mars 2022, sur la revue des projets d’infrastructures routières et autoroutières du premier trimestre 2022, portent sur la maitrise d’ouvrage, le payement des décomptes, les prestations d’entretien, la production des granulats et autres fondrières…
« Il faut consolider dans un document unique tous les projets routiers en cours d’exécution dans la région de l’Extrême-nord en mettant en relief ceux dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), en saisir ledit département ministériel pour la mise en cohérence des options techniques. Qui fait quoi pour ces routes et comment le fait-il ? Cela doit transparaître dans la lettre adressée au Minepat.
Nous avons également noté que certaines entreprises ont arrêté les travaux, parce que les payements des décomptes sont retardés. Je dis, tel ne doit pas être le cas dans la mesure où ces marchés leur sont attribués sur la base de leurs propres déclarations : capacités financières. Il faut donc qu’elles s’organisent à recourir aux banques en sachant que le Cameroun s’engage à la réalisation de ces infrastructures routières comme répondant au programme politique d’un homme, Monsieur le Président de la république, Paul Biya, et va en payer le prix. C’est clair, nous payons toujours.
Il a aussi transparu un certain nombre d’interrogations qui résultent de ce qui est observé sur le terrain après la notification d’un contrat. Même s’il s’agit des prestations d’entretien, il faut partir sur la base d’un projet d’exécution examiné et validé par toute l’équipe projet.
Il y a aussi la question de granulats. Je vais répéter ce que nous avons eu à dire dans le cadre de nos réunions antérieures, c’est la mobilisation des concasseurs mobiles, d’une part ou la mutualisation des moyens existants, d’autre part. Lorsqu’on peut produire des granulats pour soi, on peut le faire également pour les autres moyennant un arrangement qu’on peut susciter et encadrer.
En ce qui concerne les fondrières, en attendant que les interventions soient plus lourdes, il faut travailler pour améliorer l’assainissement. Nous avons demandé qu’à cet égard, les ingénieurs de suivi, les directeurs des routes régionales et le chef de service des ouvrages d’art soient mobilisés et que ce soit leur dada de tous les jours… »
Bertrand TJANI