Le président de la commission des droits de l’homme du Cameroun a reçu en audience, récemment à Yaoundé, l’ambassadeur des États Unis, dans le cadre de la coopération qui les unit.
La question des droits de l’homme reste très préoccupante au Cameroun, d’autant plus qu’en ce moment, le pays fait face à des scènes de violations des droits. Cela étant, le président de la commission des droits de l’homme au Cameroun(Cdhc), Pr. James Moungue Kobila a eu un entrevu avec l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, John Lamora afin de débattre à propos. En effet, au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont échangé sur plusieurs sujets importants. Ils ont tout d’abord revisité la coopération États-Unis- Cameroun sur le respect des droits de l’homme qui n’est pas la chose la mieux partagée au Cameroun. « Nous avons échangé sur la situation des droits de l’homme au Cameroun et du reste du monde, du rapport des droits de l’homme qui émane du département d’Etat des Etats-Unis. Nous avons émis quelques critiques, relativement à ce rapport. J’invite tous les camerounais à aller le lire, il se trouve en ligne et est consultable », a recommandé l’ambassadeur John Lamora.
pour ce qui est de l’accompagnement que les Etats-Unis entendent apporter dans le sens du respect des droits de l’homme au Cameroun, l’ambassadeur des Etats-Unis a réitéré qu’il s’agit de la priorité de son mandat à la tête de la chancellerie américaine au Cameroun. Il faut donc dire que de manière claire, les Etats-Unis ambitionnent prêter main forte à la Cdhc dans son domaine exclusif de protection des droits l’homme au Cameroun.
Les questions de liberté de la presse, de liberté d’expression
ainsi que de liberté politique ont été également été passées au crible de la discussion. Les droits de l’homme au Cameroun doivent être respectés pour mettre fin au cycle de la violence.
A titre de rappel, c’est la deuxième fois en l’espace de quelques mois que John Lamora est reçu par le Pr. James Moungue Kobila. Ce qui montre à suffisance, l’intérêt accordé sur la question des droits humains par les États-Unis.
Ernesthine BIKOLA