
Cette maturation renvoie à l’ensemble des études, optimisations techniques et ajustements nécessaires pour rendre le projet finançable, techniquement validé et prêt à exécution, en cohérence avec les attentes des partenaires techniques et financiers impliqués dans le projet et le Maître d’ouvrage.

Le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, a présidé ce 19 novembre 2025, une réunion consacrée à l’évaluation des avancées relatives au projet de réhabilitation des sections Yaoundé-Douala, Yaoundé-Bonis et Bonis-Bertoua-Garoua Boulaï, en présence des partenaires techniques et financiers potentiels du projet.


La réhabilitation de ces axes s’inscrit dans le programme de développement du Corridor Douala–Bangui.
La concertation a permis de passer en revue l’état d’avancement des études de la route Yaoundé–Douala (215 km), segmentée en trois lots Yaoundé–Pont Ndoupé (106 km), Pont Ndoupé–Entrée Edéa (58,5 km) et Entrée Edéa–Pont Dibamba (51 km). Il y’a lieu de relever que Les études initiales de 2017 avaient abouti à des coûts très élevés, ce qui a rendu nécessaire, une actualisation menée en régie en 2022. Ces travaux ont permis d’optimiser les options techniques, de tenir compte du tracé existant et d’intégrer des solutions mieux adaptées à l’état réel de l’infrastructure.
À l’issue des échanges, le Ministre des Travaux Publics a instruit la tenue d’une séance de travail avec le consultant recruté par l’Agence Française de Développement et l’Union Européenne. Cette rencontre va permettre d’effectuer une visite de reconnaissance du linéaire et d’arrêter un calendrier pour la finalisation des études actualisées, lesquelles devront intégrer le renforcement de la structure de la chaussée, la modernisation des ouvrages hydrauliques et les ajustements nécessaires du tracé.
Le MINTP a également rappelé l’urgence d’achever le remplacement des neuf buses métalliques restantes sur l’axe Douala–Yaoundé par des dalots en béton, au regard du vieillissement de la l’infrastructure. Le Maître d’Ouvrage a en outre précisé que l’entreprise CABTE demeure mobilisée pour assurer l’entretien confortatif et maintenir la circulation sur cet axe jusqu’à sa réhabilitation complète. Enfin, il a instruit l’élaboration d’un tableau de bord consolidé pour assurer un suivi coordonné de l’ensemble des interventions.
Les partenaires techniques et financiers susceptibles d’accompagner l’État dans la mise en œuvre du projet, notamment la Banque Islamique de Développement, la Banque Mondiale, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, ont salué les avancées enregistrées et réaffirmé leur engagement dans la réalisation du projet.
Source : celcom MINTP



