
Un scandale sexuel secoue la police camerounaise, transformant des bureaux administratifs en scènes dignes d’un film X. Mais au-delà des rires gênés, cette affaire met en lumière l’importance de l’éthique et de la discipline, et salue la réactivité exemplaire de la Sûreté Nationale.
Ah, le Cameroun ! Pays de la bonne humeur, des saveurs épicées et, semble-t-il, des rebondissements inattendus même dans les couloirs de la police. Récemment, la toile s’est enflammée, non pas pour un nouveau tube musical ou une prouesse sportive, mais pour une série de vidéos qui ont transformé le sérieux des bureaux de police en un véritable plateau de tournage… disons, très intime.
Imaginez la scène : un bureau, des uniformes (ou plutôt, l’absence d’uniformes), et des policières qui, visiblement, avaient décidé de prendre leur rôle de « gardiennes de la paix » un peu trop au pied de la lettre, mais dans un contexte… inattendu. Les vidéos, dignes d’un casting pour Kamasutra version administrative, ont fait le tour du web, laissant les internautes entre stupéfaction et éclats de rire nerveux.
Au cœur de cette épopée burlesque, le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, qui, selon les rumeurs, aurait troqué sa casquette de chef pour celle de réalisateur. On le dit même aux commandes de la caméra, transformant son bureau en studio de production. Pendant ce temps, le portrait du Président Paul Biya, accroché au mur, observait la scène avec une dignité imperturbable, témoin muet d’une République qui, pour le coup, se décomposait entre deux gémissements. On se demande ce qu’il a pensé de cette nouvelle forme d' »infiltration » des milieux… disons, intimes.
Et que dire de nos « Balthazarettes » camerounaises, ces policières qui, avec une audace certaine, ont démontré que l’uniforme peut cacher bien des talents insoupçonnés ? Christelle Eboa, l’une des protagonistes, a montré un engagement tel qu’on pourrait presque la nommer « Officier de la Libido ». Ses tatouages et l’utilisation d’accessoires pour adultes ont ajouté une touche de piquant à cette affaire déjà bien relevée. Et la troisième, encore non identifiée, a complété ce tableau avec une maestria digne des plus grands.
Mais attention, derrière cette farce, se cache une leçon. Car si l’humour est de mise pour digérer l’absurdité de la situation, il est crucial de rappeler que le bureau, c’est pour le travail ! Et la police, c’est pour faire respecter la loi, pas pour la transgresser de manière aussi… créative. L’éthique, la discipline et l’intégrité ne sont pas des options, mais des piliers fondamentaux de toute institution, surtout celles qui sont censées nous protéger.
Heureusement, la Sûreté Nationale, sous la houlette de l’illustre Délégué Général Martin Mbarga Nguelé, n’a pas tardé à réagir avec la fermeté qu’on lui connaît. Fini le casting pour Kamasutra, place aux sanctions ! Josué Ossomo a été suspendu, remplacé par le commissaire Armand Abena, et tous les agents impliqués ont été arrêtés. Ils feront face à la justice, et c’est tant mieux ! Car si l’on peut rire de tout, il y a des limites à ne pas franchir, surtout quand on porte l’uniforme.Cette affaire, aussi cocasse soit-elle, est un rappel à l’ordre. Elle montre que la Sûreté Nationale est vigilante et ne tolérera aucun écart de conduite. Un grand bravo à la hiérarchie policière pour sa réactivité et sa détermination à assainir les rangs. C’est ça, la vraie leçon : même quand ça dérape, l’ordre finit toujours par être rétabli. Et c’est une excellente nouvelle pour la confiance du public.
Gérald Nyatte