La cérémonie d’ouverture de cette complétion s’est ouverte, le 30 septembre 2022 en présence du Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou.
Cette cérémonie d’ouverture s’inscrit dans le contexte des activités de Mandela Washington Fellows qui s’implique dans la promotion des valeurs de citoyenneté. « Silencing Hate speech countering Youth violence and youth radicalization in Cameroon ».C’est le thème choisi pour conduire cette compétition qui à la fin déterminera les ambassadeurs nationaux de la paix. En effet, après la tenue du symposium régional qui visait à identifier les ambassadeurs de la paix au niveau régional, 10 jeunes camerounais se sont démarqués en communiquant des messages qui encouragent leurs pairs à être des relais de la paix. Il faut dire qu’ils ont été nommés ambassadeurs du Pronec-Reamorce par le Ministre Mounouna Foutsou. Ils présentent tour à tour leurs projets devant un jury, en présence des responsables d’associations et de mouvements de jeunesse de tout le Cameroun. C’est donc au sortir et après sélection par ce jury que la Miss Yali et le Master Yali seront connus comme ambassadeurs nationaux de la paix.
Dans son mot de bienvenu, le président de l’association Mandela Washington Fellows, Clifford Akonteh, s’est dit heureux et ému de l’ampleur de l’événement qui pour lui est une pierre de plus pour la construction de la paix. Selon lui, ce symposium se tient dans un contexte social où «les réseaux sociaux sont devenus plus que jamais un vecteur de discours de haine et de violence ». Ce qui de son point de vue, a participé à donner plus de force aux conflits au Cameroun, dans la partie d’expression anglaise du Cameroun et face à la secte islamique Boko Haram. C’est donc une occasion de découvrir de nouveaux moyens pour lutter contre ce fléau et y faire participer la Jeunesse. Pour ne pas oublier les conséquences de la haine, de la violence, Clifford Akonteh demande à tous de se lever pour une minute de silence, en mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie, de près ou de loin, à cause de la propagation du discours de haine.
Toutefois, selon le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec), Mounouna Foutsou, ce symposium est la preuve des liens cordiaux entre le Cameroun et les Etats Unis dans la construction de la paix et d’un engagement pour un ensemble d’actions afin de réduire dans tout le Cameroun et, au sein de la Jeunesse, les discours de haine, la radicalisation et la violence. « Le thème de ce symposium est donc idéalement choisi pour le Cameroun, en ce temps où il fait face à des menaces à la paix, dans les régions septentrionales, le Sud-Ouest et le Nord-ouest », a articulé Mounouna Foutsou. Au cours de la traditionnelle minute de civisme qui précède généralement ses discours, le Minjec a d’ailleurs demandé à l’assistance de prendre l’engagement de lutter de toutes ses forces contre les discours de haine, la violence et la radicalisation des jeunes au Cameroun.
A sa suite, Ethan Tabor, responsable des affaires publiques de l’institution américaine et par ailleurs représentant de l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun s’est félicité du résultat que les programmes du Mandela Washington Fellows a sur la Jeunesse, au moment où il est dénombré plus de 2 millions de jeunes touchés par ces actions de promotion de la paix. Les jeunes passés par les différents programmes de renforcements de capacité sont des vecteurs de « de dynamisme et de respect de droits de l’Homme et de la paix » dans leurs communautés. Il est donc logique, relève-t-il, de les célébrer et d’encourager leurs initiatives. Il s’est enfin dit impressionné par l’optimisme et la passion des jeunes Camerounais, par leur détermination à impulser le développement, notamment ceux qui ont participé aux challenges régionaux.
« Chaque Jeunesse a ses propres défis, de là où je viens, au Canada, la Jeunesse à ses défis. Mais je veux reconnaître que j’ai été vraiment impressionné par le dynamisme et la créativité des jeunes au Cameroun », a déclaré Richard Bale. Après avoir félicité tous les jeunes présents, il leur dit « c’est dans vos mains que réside la possibilité de continuer avec cette tradition du développement ».
Ernesthine BIKOLA