C’était au cours d’une réunion organisée le 19 avril dernier par les responsables de l’Agence présidentielle pour la coopération, avec l’expertise technique de l’Organisation Internationale pour les Migrations, à Yaoundé.
Les responsables de l’Agence présidentielle pour la coopération, avec l’expertise technique de l’Organisation Internationale pour les Migrations, a organisé le 19 avril 2024 à Yaoundé une réunion qui a réuni le directeur du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (Cnddr), Fai Yengo Francis accompagné du Secrétaire général du ministère des relations extérieures dans le cadre du programme de coopération Sud-Sud au travers duquel certains pays africains partage un contexte socio-économique similaire à celui de la Colombie en matière de résolution des conflits. En effet, la collaboration qui existe entre la Colombie et les pays africains se concentre sur le renforcement de la capacité institutionnelle de chaque pays participant à promouvoir leurs processus nationaux de consolidation de la paix. Ladite collaboration entre les gouvernements reste, il faut le dire un pilier fondamental pour s’attaquer à la complexité des conflits et promouvoir des changements positifs dans les communautés touchées. Un partage d’expérience en matière de consolidation de la paix qui s’est d’abord opéré par un déplacement du directeur du Cnddr du côté de la Colombie il y a de cela quelques mois. Une satisfaction au terme de ce déplacement qui a motivé ce dernier a invité les délégations colombiennes en terre camerounaise pour une large diffusion et une matérialisation palpable de cette coopération Sud-Sud. « Nous sommes allés en Colombie en tant que Comite de Désarmement du Cameroun, et nous sommes allés pour voir leur expérience parce que tout le monde nous a dit que c’était un success-story. Nous sommes allés également dire notre histoire, dire l’expérience que nous avons eue pendant 4 ans. C’était des échanges après lesquelles nous les avons invités ici au Cameroun. Cette coopération Sud-Sud est la bienvenue et elle va s’étendre et s’intensifier aux 4 pays qui sont présents ici, mais aussi à d’autres pays. Tout cela va pour l’intérêt des populations, pour l’échange des expériences et surtout la paix globale », a indiqué, Fai Yengo Francis, patron du Cnddr.
La rencontre du 19 avril était une occasion de partager de connaissances sur la manière d’améliorer le processus de consolidation de la paix. Ont également pris part à cette réunion, le ministre des droits humains, programme national de justice transitionnelle de la Rdc et 14 entités colombiennes.
Ernesthine BIKOLA