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Présidentielle 2018: Jean de dieu Momo se met à dos la communauté bamiléké

En 2011, l’élection présidentielle au Cameroun avait connu une bataille rude, avec les protagonistes déterminés à faire tomber le régime.

Parmi ces candidats, Jean De Dieu Momo, président et candidat du PADDEC était l’un des ennemis jurés du RDPC. On se rappelle de sa fameuse phrase : « le président Paul Biya creuse la tombe des camerounais. On ne peut pas continuer comme ça».

Il s’était également offusqué, à cause de l’absence de ses bulletins de votes dans les bureaux de sa localité, qu’il avait mis sur le compte de la fraude du parti au pouvoir.

Mais, depuis le lancement de cette échéance, il a rejoint avec certains opposants un groupe de soutien au président Paul Biya qu’ils ont baptisé le G20. Et depuis lors, il est devenu un cauchemar pour ses militants qui n’ont pas hésité à rejoindre le MRC de Maurice KAMTO, dans la même foulé, il est devenu désormais, un gros caillou dans la chaussure de la communauté de lOuest Cameroun, qu’il n’hésite pas à dénigrer sur les plateaux de télévisions depuis quelques temps.

Hier sur un plateau de télévision, Jean De Dieu MOMO a déclaré : «Le bamiléké est un peuple qui empêche au Cameroun de s’élever. Ils racontent partout qu’ils sont les plus riches, les plus beaux, les plus intelligents et même les plus nombreux. Ils ne sont rien, rien du tout. Les bamilékés ne valent rien du tout, d’ailleurs ils sont toujours les premiers à jouer contre le Cameroun.
Hier pendant les indépendances ils ont, avec les bassa, joué contre le Cameroun. Lumberton avait dit que le Cameroun accède à l’indépendance avec un caillou dans sa chaussure, et ce caillou c’est le bamiléké. Les gens n’avaient pas compris. Il voulait dire que le bamiléké est le peuple qui empêchera le Cameroun de décoller. Ça s’est vu hier, ça se confirme aujourd’hui.

Aujourd’hui ils continuent de jouer contre le Cameroun. D’où vient-il quaujourdhui, ce soit encore un bamiléké, Maurice Kamto, qui organise les choses pour mettre le Cameroun à feu et à sang. Je suis là pour dire aux bamiléké d’arrêter de jouer contre le Cameroun, de comprendre qu’ils ne valent rien, le peuple qui est important c’est les nordistes parce qu’ils sont les plus nombreux. Que les bamilékés arrêtent de croire qu’ils sont aussi importants. Ce n’est pas parce qu’ils se retrouvent dans une cuvette à l’ouest, serrés les uns contre les autres parce qu’il n’y a pas assez de terre, qu’ils vont croire qu’ils sont nombreux. Ils m’appellent traitre parce que je dis la vérité. Owona Nguini parle des ethno ascites c’est ce que Kamto et les bamilékés sont ».

De propos graves à l’endroit d’un peuple tout entier, qui ne sont pas passés inaperçus. Certains disent de lui qu’il serait en phase de dépression très avancée, et d’autres estimeraient qu’il est un mendiant politique, lui qui maladroitement a déclaré sur certains plateaux de télévision qu’il espère que « ses actions feront en sorte que le président Paul Biya lui donne un poste ministériel». Dans une phase postélectorale où les tensions tribales entre bamilékés et bétis ne sont pas les moindre, les propos de Dean De Dieu MOMO arrivent comme un couteau en plein cur de toute cette communauté qui l’a désormais vomis.

 

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