Des policiers cagoulés devant la résidence de l’ex ministre de la défense Edgard Alain Mebe Ngo’o en pleine perquisition en présence du procureur près du tribunal spécial.
Sa villa au quartier Koweït à Yaoundé passe au peigne fin par les défenseurs de la police judiciaire. La rue barrée , aucun accès n’est tolérée tous les véhicules sont fouillés avant de faire demi tour ; les journalistes qui étaient sur les lieux ont dus se cacher pour tourner ces images et selon les informations qu’on a pu avoir, il est question ici d’obtenir plus de de preuves à fin de faire avancer l’enquête sur l’affaire liée à la société Magforce qui fait la une de l’actualité en ce moment au Cameroun. Cette perquisition laisse croire selon une source de ce que la résidence de l’ex bras droit de Biya serait remplie d’une richesse à nourrir la 2/3 de la population camerounaise.
A 16h presque 30 minutes une camury noire appartenant à un certain richard, neveux de l’ex ministre se voit refuser l’entrée du somptueux palais qui ne tarde pas à montrer son côté animal. Muni d’un gros caillou et d’une clé à roue, il adresse les journalistes de vision 4 étant dont il rosse l’un des reporters d’un coup de caillou sur la tête et promet la mort à l’autre.
Rappelons que cet homme à tout faire de Mebe Ngo avait enfermé dans une cage à chien un journaliste du quotidien le jour le jour même où le pouvoir a abandonné son oncle. L’on note à cette extravasion d’humeur aux côtés du bras droit d’Edgard deux hommes l’un se présentant comme maire et l’autre se disant avocat ce qui va profiter au neveu de l’ex secrétaire à la présidence qui prendra la clé des champs.
Au moment où l’équipe des reporters quittaient les lieux la résidence Mebe Ngo’o bien que immense était toujours en fouille malgré sa présence inerte. Après sa résidence se sera le tour de la société de location des véhicules de son épouse dénommée limousine. Quelle ironie pour celui qui, il Ya quelques temps fut considéré comme l’un des hommes les plus puissants qui passa 20 ans de sa vie non pas pour servir les Camerounais mais plutôt pour s’en servir du Cameroun.