C’est l’objectif visé par l’acte 06 du programme 52 semaines, femme et digital qui a eu lieu, le 07 juillet 2023, au siège de l’Agence de régulation des télécommunications à Yaoundé.
Le numérique est devenu un outil incontournable dont tout le monde doit s’en servir pour une intégration réussie en entreprise ou dans l’administration et même dans la recherche des niches d’opportunités. Les femmes conscientes de l’ampleur de la révolution numérique qui n’épargne aucun secteur se sont réunies dans le cadre de la sixième session du programme 52 semaines-femme et digital à l’effet de renforcer leurs capacités.
La 38ème édition de la célébration de la femme portait pour l’essentiel sur la nécessité de l’intégration de la femme dans le monde numérique pour une égalité de sexes. En rapport avec cette thématique, la ministre des postes et des télécommunications, Minette Libom Li Likeng avait eu la lumineuse idée de mettre ce programme sur pied. Dans le continuum de cette initiative, l’Art en appui au Minpostel, bras séculier de l’Etat dans le domaine des télécommunications, s’est donnée pour leitmotiv de rendre accessible les métiers du digital pour toutes les femmes du pays et par ricochet améliorer leur autonomisation. Le programme qui suit son cours normal, est un appel à toutes les femmes à se former, à se digitaliser, maitriser et sécuriser les acquis.
En ouvrant les travaux, au nom du directeur général de l’Art, Mouhamadou Awallou a précisé que les échanges au cours de cet atelier, qui a connu le grand engouement de la gent féminine avait pour menu principal, l’éducation numérique, l’éducation financière, l’éducation professionnelle. La finalité étant d’améliorer les compétences des femmes dans le milieu professionnel en général. « Cet atelier était consacré à la promotion du digital. Les femmes doivent s’arrimer au numérique, tel était l’objet de cette rencontre. Dans notre environnement très dynamique, l’apport de la femme est incommensurable, elle doit maitriser tous les outils techniques et technologiques visant à promouvoir les télécommunications », a clarifié Mouhamadou Awallou.
Organisé par l’association des femmes du Minpostel (la tutelle) et l’association des femmes de l’Art (Afart), 52 semaines-femme et digital, ledit atelier a permis aux femmes de bénéficier des connaissances dispensées par les experts du monde numérique. La présidente de la tutelle, Pauline Mutlen épouse Bikay a salué la synergie gouvernementale qui opère dans cet ambitieux programme. « Notons que la formation dans le digital aujourd’hui, est une nécessité permanente, au moment où il est en perpétuelle évolution. La femme est au cœur de l’administration, la cheville ouvrière dans les différents métiers des secteurs public et privé au Cameroun. Ce faisant, elle a tout intérêt à se former en permanence dans le digital, parce que tous les process, tous les usages sont digitalisés, y compris les travaux en médecine », a martelé, Pauline Mutlen.
Parlant des attentes, vis-à-vis de ce programme, la présidente de l’Afart, Marcelle Amayene A Mbamba épouse Ngon a dit ses remerciements à la Minpostel, Minette Libom Li Likeng. Outil indispensable, le numérique mérite d’intéresser les femmes. « Nous pensons que si les capacités sont renforcées, en dehors de l’utilisation professionnelle, les femmes peuvent générer d’autres revenus. On ne pense pas seulement à ce moment mais à demain, c’est-à-dire préparer notre intégration après le milieu professionnel », a avoué Marcelle Amayene A Mbamba. En clair, à l’issue de cette rencontre les femmes et les jeunes filles seront mieux outillées pour davantage s’investir dans les métiers du numérique.
Ernesthine BIKOLA