Input your search keywords and press Enter.

Massock-Songloulou : la Grande journée d’action sociale qui dresse le bilan parlant du Rdpc

Le Président de la section Rdpc Sanaga-Maritime Nord-ouest, Samuel Donatien Nengue, a édifié l’opinion publique à la faveur de la Grande journée d’action sociale, qu’il a organisée dans la localité de Songbenguè du vendredi, 05 au samedi, 06 septembre 2025.

L’événement, placée sous la présidence du Sous-préfet de l’Arrondissement de Massock-Songloulou, Landry Oscar Ngui, a connu la présence spectaculaire des gloires du football et de la musique camerounaises, Rigobert Song et Charly Nelle, qui n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du promoteur, pour le caractère salutaire de l’initiative.

Au menu de cette journée symboliquement mémorable, 500 cartes de santé couvertes à 500.000 Fcfa destinées à 500 patients, soit 25 millions FCFA, pour leur prise en charge sanitaire au-delà de la campagne.

Une opportunité rendue possible, grâce à la contribution légendaire de la compagnie d’assurances Area, partenaire financier.

C’est d’ailleurs la cerise sur le gâteau de cette opération de santé gratuite, menée par l’entreprise BEN’SS, partenaire technique, laquelle était adossée aux activités sportives sur fond de primes et autres dons divers ayant fait vibrer la localité au rythme d’un festival inédit, laquelle aura ainsi permis aux populations de bénéficier des consultations des pathologies menaçant leur santé (ophtalmologie; médecine buccodentaire; kinésithérapie ; éducation pour le changement des comportements).

Au final, chaque participant a eu droit à un kit médical lui garantissant des soins durant un certain temps.

Cette journée a également permis aux militants et sympathisants du parti au pouvoir de procéder aux derniers réglages conduisant à la réélection de Paul Biya, le 12 octobre prochain. C’était à l’occasion de la conférence de section tenue sous la houlette de son président.

Avant, la section RDPC Sanaga-Maritime Nord-ouest avait multiplié des œuvres et réalisations au profit des populations en général et des militants et sympathisants en particulier.

Il s’agit, entre autres, des dons en denrées alimentaires; des appuis accordés aux jeunes porteurs de projets agropastoraux; de l’assistance des camarades en situation de peine ou de joie; de la célébration de l’excellence scolaire; de la contribution déterminante à la gestion de certaines catastrophes…

Retour sur le bilan de l’action politique sociale, économique du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), dressée par le patron politique de Massock-Songloulou.

Monsieur le Président de la section RDPC Sanaga-Maritime Nord-ouest, l’opinion publique fait état de ce que vous investissez énormément dans la promotion de l’agriculture à Massock-Songloulou. Qu’est-ce qui vous motive ?

L’investissement repose sur l’ambition de voir les populations de cet arrondissement faire des progrès, de voir améliorée leur cadre de vie, de continuer à fonder de l’espoir dans cette politique du Renouveau, celle du Président de la république Son Excellence Paul Biya, qui voudrait le progrès de tous.

Nous faisons l’encrage de cette politique-là, pour l’opérationnaliser en nous disant qu’à partir du moment où le Chef de l’Etat nous donne une petite parcelle de son autorité, qu’il nous confie un embryon de cette souveraineté, il nous incombe de donner de l’espoir à l’ensemble de nos populations.

En ma qualité de Président de section de cette unité politique, je ne peux pas me soustraire à ce devoir aussi noble.

Donc, j’essaie avec les autres membres de la section et l’ensemble des organes du parti d’apporter ce qui est possible et qui relève de nous et de l’ensemble de la population.

Quel est l’objectif de la campagne de distribution des plants de cacaoyer à Massock-Songloulou ?

Il faudrait peut-être rapidement reprendre la situation qui prévaut. Nous sommes partis des prix très bas où la cacaoculture n’intéressait pas grand monde à des prix extrêmement intéressants aujourd’hui, qui oscillent autour de 3500 FCFA, le kilogramme.

Tout calcul fait, nous nous disons, et là, il faut citer le Président de la république, que la terre ne trompe jamais. Nous sommes persuadés que l’or véritable, c’est cette pépinière-là.

Donc, nous servons d’exemple et nous essayons d’inciter la jeunesse de cette unité politique à suivre les prescriptions du gouvernement tel que le Chef de l’Etat l’a prescrit pour que nous fassions de cette petite localité un petit bassin de production du cacao.

Nous sommes convaincus que par ce biais, la jeunesse et la population en général disposeront d’un levier de leur propre souveraineté au plan économique, pour pouvoir subvenir à leurs besoins.

Cette la politique est opérationnalisée au niveau des organes comme celui que nous dirigeons. Nous fondons vraiment de l’espoir sur cette démarche.

Le défi de la transformation de la fève de cacao est-il une préoccupation à Massock-Songloulou?

Nous pensons être assez bien placés, surtout dans la proximité des deux ministres qui sont nos tutelles techniques (Samuel Donatien Nengue, par ailleurs Administrateur Directeur général du Fonds de Développement des Filières Cacao et Café : Ndlr), Monsieur le Ministre du Commerce, et Monsieur le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, pour savoir qu’au jour d’aujourd’hui, les unités de transformation implantées dans le territoire camerounais arrivent pratiquement à transformer à peu près 150.000 tonnes.

En perspective, nous allons probablement atteindre 180.000 tonnes dans quelques années. Du coup, s’ouvre au producteur la liberté de choix dans la vente de son produit en matière de cacao : vendre aux exportateurs ou vendre sur le marché intérieur aux transformateurs.

C’est une équation extrêmement simple et bénéfique à tous points de vue. Bénéfique, parce que le producteur peut jouer intelligemment entre les deux segments. Et comme la fève du Cameroun est sollicitée, parce qu’elle a des qualités indéniables, nous sommes convaincus que le prix du kilogramme de cacao va se maintenir au niveau où il est aujourd’hui, sinon progresser. Voilà les calculs que nous faisons aujourd’hui. Je suis persuadé que ce calcul n’est pas faux. En tous cas, nous sommes suffisamment à l’écoute et à l’attention des marchés, pour continuer de conseiller nos producteurs. Donc, à partir de cet instant, pour les producteurs et surtout les jeunes qui s’investissent dans cette activité aujourd’hui, il est possible de construire d’ici à trois ans, le meilleur de l’avenir.

Quelle est la place du manioc et d’autres cultures vivrières dans la promotion de l’agriculture à Massock-Songloulou?

Il n’est pas question d’abandonner les cultures qui nourrissent la population pour ne faire que du cacao. Ce n’est pas ce que nous recommandons à la population. C’est simplement d’intégrer dans le même écosystème, la même exploitation cacaoyère, des cultures vivrières en association. Le bananier-plantain dont nous avons un embryon de pépinière dans ce même espace participe simplement de la promotion de l’autosuffisance alimentaire des compatriotes de cette localité. Du coup, quand nous donnons du cacaoyer, nous incitons également à prendre du bananier-plantain, pour l’introduire à l’exploitation. Il sert en même temps d’arbre de couverture et d’alimentation au quotidien de nos populations. Ici, le plantain a quasiment remplacé le manioc et d’autres cultures. Donc, plus nous ferons du bananier-plantain, mieux nous nous sentirons. Mais, à côté de cela, le cacaoyer, lui, il va produire des revenus permettant justement de compléter ce processus-là. Et nous pensons que les jeunes et les populations dynamiques de cette unité politique ont la meilleure architecture possible, pour sortir de la pauvreté.

Quels sont les critères de distribution des plants de cacaoyers ?

Le seul critère est la volonté, la détermination à faire son champ. Mais, nous prenons quand même la précaution de nous assurer que celui à qui nous remettons des plants qu’il sollicite a véritablement l’intention d’en faire bon usage, qu’il a préparé son espace et n’attend plus que les plants pour pouvoir les mettre en terre. Et, nous lui garantissons, à travers les organes déconcentrés du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, un encadrement de proximité, notamment des conseillers agricoles. C’est ce processus qui permet d’obtenir les plants. La seule limitation qu’il y a aujourd’hui, c’est la quantité. Nous veillons à ce qu’un seul producteur ou prétendant ne s’approprie pas au maximum, parce que nous savons que cette culture est exigeante, qu’elle demande beaucoup d’efforts et de sacrifices. Donc, nous conseillons, nous suggérons d’y aller graduellement. Ce qui donne la possibilité des perspectives de servir prudemment. Plus nombreux ils seront, mieux ça sera, parce que face à la logique du marché, la dynamique communautaire devient intéressante, parce que négocier ensemble pour pouvoir vendre son produit garantit au producteur le meilleur prix possible.

Quel est le volume de distribution des différents plants disponibles ?

Nous avions dans cet espace 5000 pieds de palmiers à huile. Il en reste à peu près une trentaine. Nous avions à peu près 6000 pieds de bananier-plantain. Il n’en reste plus rien. Nous avions 100.000 pieds de cacaoyers, 50.000 ont déjà été distribués et 50.000 autres sont en cours de distribution dont 3000 ce matin. Pour le reste, ce sera la semaine prochaine ou avant la fin de la saison. Nous sommes persuadés que la totalité sera en terre.

Bertrand TJANI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *