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Lutte contre la contrefaçon : la santé exige l’engagement de «chaque citoyen comme agent de vigilance»

À l’occasion de la journée Africaine de lutte contre le faux médicament, le 12 novembre 2025, le Ministre de la Santé Publique, le Dr Manaouda Malachie, a lancé un appel solennel à une mobilisation nationale contre ce fléau, martelant que la victoire contre ce commerce illicite dépend de l’engagement de chaque citoyen.

Le Ministre de la Santé Publique, le Dr Manaouda Malachie, a rappelé l’impact dévastateur des médicaments de qualité inférieure et falsifiés, insistant sur le fait que ce trafic « tue et menace le développement » du pays. Utilisant une formule choc, le Dr Malachie a déclaré : « Contrefaire un médicament, c’est contrefaire la vie». L’essentiel de son message était un fervent appel à la population pour qu’elle adopte un réflexe citoyen vital : de refuser systématiquement les produits pharmaceutiques vendus dans la rue, de se fournir uniquement dans les officines et points de vente agréés. Selon lui, cette démarche simple est la clé de la sécurité sanitaire et de la protection de la vie.

Le Dr Malachie a tenu à saluer les résultats probants de l’approche multisectorielle menée par le Gouvernement (impliquant la santé, la justice, les douanes, etc.). Ces efforts coordonnés ont permis la saisie de plus de 8,6 milliards de F CFA de contrefaçons depuis 2020.

Toutefois, le Ministre a mis en garde contre l’adaptation constante et la réinvention des trafiquants, soulignant que la vigilance doit rester l’arme principale.

Au-delà de l’action citoyenne, le Ministre a également exigé un engagement « fort et visible » de l’Ordre national des pharmaciens. Le rôle des professionnels de santé dans la sécurisation de la chaîne de distribution et la protection de la confiance du public a été souligné comme crucial dans cette lutte.

En réaffirmant sa détermination inébranlable à éradiquer ce marché illicite, le Cameroun se positionne une nouvelle fois en première ligne dans la croisade contre les faux médicaments en Afrique.

Ernesthine BIKOLA

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