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Lekié : le Mintp donne les raisons de la lenteur des travaux de réhabilitation de la boucle

5 %, c’est le taux d’avancement des travaux entamés en 2022 sur cette boucle. En cause, le déplacement des infrastructures appartenant aux concessionnaires Camwater, Eneo et Camtel ainsi que la difficulté, pour l’entreprise, de s’approvisionner en intrants.

« Le rythme est lent. Il faut le reconnaitre, mais il faut comprendre pourquoi il est lent. Il faut déjà bien intégrer qu’il s’agit-là des travaux qui ont commencé par des études. Le premier projet, portait sur la conception-réalisation. Donc, l’entreprise se devait d’abord de faire des études. Ce qui lui a pris 07 mois et ces études ont été validées. C’est donc sur la base de ces études que les travaux peuvent être structurés et finalement contractualisés.

Sur le terrain, il a fallu un certain nombre de qualifications. Il y a bon nombre d’habitations et d’exploitations qui jonchent le tracé de la route. J’ai donné l’instruction de respecter ce tracé, pour que nous avancions. Car, les habitations sont nombreuses. Ce serait véritablement provoquer un mouvement à caractère social que de venir casser plus de 150 habitations sans compensation immédiate. Je pense qu’avec l’orientation que j’ai donnée, le respect du tracé et une meilleure structuration de l’entreprise dans son organisation interne et un accompagnement dans les payements, parce qu’il faut aussi remarquer que l’entreprise n’a pas reçu les payements conséquents, les travaux devraient s’accélérer d’autant plus que j’ai prescrit une révision de tout le contrat. C’est ce que j’entends par accostage, c’est-à-dire, la mise à jour et des quantités et des coûts. Sur cette base, l’entreprise va redimensionner ses ambitions, mieux organiser ses ateliers.

Sur les deux régionales dénommées Boucle de la Lekié, on peut se satisfaire de ce qu’il y ait des avancées. Mais, là aussi, nous avons des concessionnaires tels que Camwater, Eneo et Camtel, qui ont leurs infrastructures à déplacer. Tant que nous ne les déplaçons pas, nous ne pouvons pas accélérer les travaux. Evidemment, l’entreprise éprouve des difficultés pour s’approvisionner en intrants. Je pense que des efforts vont être faits, pour qu’au lieu de se démobiliser, que le rythme soit maintenu ».

Propos recueillis par Bertrand TJANI

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