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Jules Doret Ndongo : quand compétence et loyauté aux idéaux de la Republique agacent

L’actuel ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, essuie depuis un certain temps, un lynchage d’une certaine presse, digne d’une mafia comme savent le faire certains cabinets noirs .
Au regard des nombreux lauriers glanés dans ce secteur et surtout en ce moment où Paul Biya est engagé dans une offensive de charme à l’international, on reste dubitatif quant à un tel dessein, de déstabiliser ce serviteur de la Nation. En dehors d’imaginer que le but inavoué, en invectivant Jules Doret Ndongo dont les faits d’armes sont innombrables, qu’il s’agit plutôt en réalité de décrédibiliser l’action du Chef de l’Etat et le Cameroun tout entier.


Le moins qu’il faille reconnaître est que le Ministère des Forêts et de la Faune , que dirige Jules Doret Ndongo a un apport significatif dans l’économie du Cameroun. Selon les données à jour de l’Institut National de la Statistique ( INS ), en 2022, la contribution du secteur forêts et faune était de 4% du PIB ( Produit Intérieur Brut) hors pétrole. Cette performance évolutive DEPUIS environ cinq ans est à mettre à l’actif du ministre Jules Doret Ndongo qui a initié un vent de réformes depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel.
Et l’action d’envergure, qui est source de cette cabale contre l’Etat du Cameroun dans le domaine de l’exploitation forestière est le Système Informatisé de Gestion de l’Information Forestière de 2ème génération (SIGIF 2) . Mis sur pied pour corriger les manquements de la première application , le SIGIF 2 permet la bonne gestion des ressources forestières , la traçabilité du bois ainsi que la lutte contre l’exploitation illégale. Lors d’un atelier tenu le 13 juin 2023, à Yaoundé , le Minfof prescrivait une fois de plus, à l’ensemble de ses collaborateurs surtout à ceux des services déconcentrés d’accentuer les activités de contrôle et de saisie de tous les produits forestiers indûment mis en circulation sur le territoire national .
Dans la même veine, l’on ne saurait nier son activité débordante pour réactiver la coopération internationale qui est matérialisée par l’application des normes du programme pour l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt). Durant son magistère à la tête de la COMIFAC qui vient de s’achever, avec le passage du témoin au BURUNDI, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune a posé des actes qui font l’unanimité et finissent de convaincre sur le seul désir de ce haut commis de l’Etat qui est de se mettre au service des populations, conformément à la vision du chef de l’Etat du Cameroun. Jules Doret Ndongo a fait de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale une référence en matière d’harmonisation, de coordination et de mise en œuvre des politiques forestières, environnementales et de la protection de la biodiversité dans la sous- région ; il a travaillé pour que les pays de la COMIFAC agissent ensemble et parlent d’une même voix.


Néanmoins, au regard de ce travail remarquable réalisé par l’actuel MINFOF , il se trouve toujours des esprits réfractaires aux réformes tapis dans l’ombre qui veulent maquiller son bail des impairs managériaux qui n’existent que dans leur imaginaire.
Dans une récente sortie de ces tireurs à gage, le ministre Jules Doret Ndongo barre la Une d’une publication de la presse en ligne Actu Cameroun du 9 juillet 2023,qui révèle les résultats d’une prétendue “enquête” qui épingleraient le Minfof dans une vaste opération mafieuse de détournement de fonds publics.
À la lecture de cette Une sensationnelle, tout observateur averti, maitrisant les rouages administratifs est immédiatement surpris et trouve invraisemblable qu’il soit attribué au ministre des Forêts et de la Faune, au vu des missions institutionnelles dévolues à son sous-secteur, des compétences d’ordonnateur principal du budget de l’Etat avec pouvoir dérogatoire d’accorder des libéralités aux opérateurs économiques. À moins que ces apprentis sorciers nous apportent la preuve du contraire, l’organisation du travail gouvernemental, tel que défini par le chef de l’Etat, Paul Biya, Président de la République du Cameroun, ne reconnaît aucune compétence dans ce domaine au Minfof dont les missions ressortent clairement dans le décret n°2005/099 du 06 avril 2005, portant organisation du ministère des Forêts et de la Faune modifié et complété par le décret n°2005/495 du 31 décembre 2005, documents de référence disponibles et consultables par tous les professionnels de la presse désireux de servir la bonne information au public.
De ce qui précède, il est clairement indiqué qu’il s’agit ici d’une campagne de sabotage et de dénigrement orchestrée par des individus, sans foi ni loi, visant en vain à voguer à contre courant des réformes radicales visibles et entreprises dans le sous-secteur forêts et faune et dont l’implémentation du SIGIF 2, tel qu’indiqué supra, est aujourd’hui le véritable gage de transparence des opérations forestières.
Parallèlement aux réformes irréversibles initiées par le ministre Jules Doret Ndongo depuis son arrivée à la tête du Minfof en 2018, il convient de relever qu’un vaste chantier d’assainissement des mœurs et des comportements au sein des professionnels du sous-secteur est également en cours et produit à ce jour des résultats forts satisfaisants.
Face à ces nombreux défis qui consacrent un changement de paradigme du management de l’administration forestière , le Minfof sollicite plus, un accompagnement de toutes les âmes de bonne volonté afin de magnifier ces nombreux acquis et non le rôle trouble des tireurs à gage,faisant preuve de confusion tant dans les rôles que dans les faits . Alors que logiquement il aurait fallu simplement appréhender les textes portant organisation du gouvernement pour se rendre à l’évidence que le Ministère des Forêts et de la Faune, prosaïquement le ministre lui-même ne peuvent extrapoler sur leur rôle.
Le moins que l’on puisse dire , dans cette confusion entretenue, est que les commanditaires veulent faire d’une pierre deux coups: susciter la division entre les membres du gouvernement en tentant de lier ces derniers aux dérives de certains agents véreux d’une part, et d’autre part, décrédibiliser surtout l’action de salubrité engagée dans le secteur des Forêts depuis quelques temps,et last but not the least, espérer porter un coup dur aux réformes engagées dont l’objectif actuel est d’aller au-delà des 4% de la contribution au PIB ,
privant ainsi les populations du bénéfice légitime des retombées du sous-secteur.
Rien n’exclut d’ailleurs que les desseins inavoués de ces Cabinets noirs soient de fragiliser le Président de la République, S. E. M. Paul BIYA, en couvrant d’opprobre certains de ses fidèles collaborateurs, dont Jules Doret NDONGO, qui œuvre, depuis plusieurs années, sans relâche et avec abnégation, aux côtés de S. E. M. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat, pour la mise en œuvre adéquate de sa vision et de son projet de société.
Joseph Mba

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