Le Secrétaire général du Ministère des Transports, Mveimani Sombo Amba, représentant du Ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a présidé, le 22 septembre 2021 à Kribi, l’ouverture de l’atelier de formation à l’implémentation du Mémorandum d’entente sur le contrôle des navires par l’Etat du port en Afrique de l’Ouest et du Centre, et l’appropriation de la Convention du travail maritime.
L’atelier sur le Mémorandum d’entente sur le contrôle des navires par l’Etat du port en Afrique de l’Ouest et du Centre (MoU), et l’appropriation de la Convention du travail maritime (Mlc), qui se tient pendant deux jours à Kribi, est organisée en marge de la célébration de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la mer dont le Cameroun a le privilège de la 4e organisation. Pour cette année, le thème choisi par l’Organisation Maritime Internationale (Omi) est : « Les gens de mer : au cœur des transports maritimes de demain ». C’est dans ce sens que le Ministère des Transports (Mint) a choisi la thématique relative au Mémorandum d’entente d’Abuja et à la Mlc 2006, qui outillent davantage les inspecteurs dans leurs missions de contrôle des navires par l’Etat du port. Chacun de ces deux outils internationaux de réglementation du secteur maritime susmentionnés remplit des missions bien définies et joue des rôles très importants dans la visibilité dudit secteur.
Missions et rôles
S’agissant du MoU d’Abuja, il a été adopté, le 22 octobre 1999, à Abuja au Nigeria et le Cameroun y a confirmé son adhésion, par décret du Président de la République, n°2020/408 du 04 août 2020. Cette adhésion va permettre précisément la mise en œuvre d’un système efficace de contrôle des navires par l’Etat du port, pour l’inspection des navires étrangers en vue d’assurer, sans discrimination, la conformité des normes établies dans les instruments pertinents tels que définis par l’Omi notamment, la Convention internationale sur les lignes de charge ; la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer ; la Convention internationale relative à la prévention de la pollution par les navires ; la Convention internationale sur les normes de formation, de délivrance des brevets et de veille des marins ; la Convention sur le règlement international, pour la prévention des abordages en mer ; la Convention internationale sur le jaugeage des navires ; la Convention internationale relative au travail maritime…
Quant à la Mlc 2006, telle qu’amendée, son adoption par la Conférence internationale du travail (maritime) en sa 94e session s’est faite en 2006. Elle a été amendée et approuvée par la Conférence du travail en sa 103e session, tenue en 2014, ainsi que par la Conférence internationale du travail en sa 105e session en 2016. En attendant sa ratification, il convient de souligner qu’à ce jour, elle intègre toutes les normes contenues dans les conventions et recommandations internationales du travail maritime actuelles ainsi que les principes fondamentaux énoncés dans d’autres conventions internationales du travail. Précisément, tous les gens de mer ont droit à un lieu de travail sûr et sans danger où les normes de sécurité sont respectées, aux conditions de travail et de vie décentes à bord des navires, et à la protection de la santé et aux soins médicaux.
Bertrand TJANI