C’était à l’occasion de la célébration de la 63e édition de la Journée de la Femme Africaine le 1er août 2025 à Kekem, dans la Région de l’Ouest du Cameroun. Cette célébration, placée sous le thème « Faire progresser la justice sociale et économique pour les femmes africaines à travers les réparations », a mis en lumière l’importance de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des sexes.
La cérémonie a été marquée par la célébration de mariages collectifs et la remise solennelle d’attributs traditionnels à la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, ainsi qu’aux représentantes de l’ONU Femme et du PNUD.
Dans son discours officiel, Marie Thérèse Abena Ondoua a insisté sur l’importance de politiques publiques équitables et inclusives pour éradiquer les normes sociales discriminatoires. Elle a appelé à une mobilisation collective pour bâtir une société juste, inclusive et durable, où les droits et la dignité des femmes africaines sont pleinement reconnus et respectés.
La JFA 2025 a été une occasion pour les femmes camerounaises de se mobiliser pour leurs droits et pour une société plus équitable.
En rappel, la Journée de la Femme Africaine est célébrée chaque année le 31 juillet. Elle a été instituée en 1962 par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) pour commémorer la création de l’OUA et pour promouvoir les droits des femmes africaines. Cette journée est une occasion pour les femmes africaines de se mobiliser pour leurs droits et pour une société plus équitable. Elle est également une occasion pour les gouvernements et les organisations de la société civile de renforcer leurs engagements en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
Ernesthine BIKOLA
