
Une session de la sous-commission Infrastructures s’est tenue, ce 17 juillet 2025, dans la salle des réunions du 1er étage de l’immeuble ministériel N°1 pour l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 dans le secteur des infrastructures.

Les travaux présidés par le Secrétaire Général du Ministère des Travaux Publics Urbain Noël Ebang Mvé ont permis de faire le point sur les infrastructures aménagées, en rapport avec les objectifs de la SND-30. La SND30 fixe le cadre général de l’action gouvernementale et de ses partenaires au développement pour la période 2020-2030, dans la continuation de la stratégie de développement mise en œuvre dans la décennie précédente, à travers le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). Le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la SND30 est encadré par le Décret N°2021/1541/PM du 23 mars 2021 du Premier Ministre, Chef de Gouvernement. Cet acte crée le Comité National de Suivi-Évaluation de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (CNSE∕SND30) et l’organise comme cadre unifié de suivi-évaluation de la SND30 et des stratégies sectorielles. Pour l’accomplissement de ses missions, le Comité dispose : de 07 Sous-Commissions Sectorielles ; d’une Unité Technique de Coordination ; et de sept (07) Secrétariats Techniques Sectoriels. C’est ainsi que la Sous-Commission Sectorielle «Infrastructures » et son Secrétariat Technique dédiés au suivi-évaluation de la mise en œuvre de la SND30 dans le secteur des Infrastructures a siégé ce jour pour évaluer les Infrastructures énergétiques, les Infrastructures de transport, les Infrastructures de télécommunications. Les actions du Gouvernement au cours des premières années de mise en œuvre de la SND30 ont permis de réaliser plus d’une centaine de projets routiers majeurs portant la densité du réseau routier bitumé de 0,32 Km pour 1.000 habitant à 0,39 Km pour 1 000 habitant.

De façon spécifique : 2170 Km de routes ont été nouvellement construites, par rapport à une cible intermédiaire de 3 000 Km. Soit une performance de 72,33%. Pour ce qui est des routes nationales encore en terre, 1 177 Km ont été bitumées; 1 200 Km de routes bitumées ont été réhabilitées, sur une cible intermédiaire de 1 500 Km, soit une performance de 80%; 6721 ml d’ouvrage d’art ont été construit ou reconstruit; en moyenne 4 000 km de routes en terre sont entretenues chaque année sur toute l’étendue du pays. Ces importantes réalisations ont contribué significativement : à l’amélioration de l’intégration régionale et à la facilitation des échanges avec les pays de la sous-région Afrique Centrale; à la mobilité inter localités à travers la connectivité par la route; au désenclavement des grands bassins de production en soutien à la politique d’import-substitution;
En ce qui concerne l’intégration régionale et la facilitation des échanges avec les pays voisins, la modernisation des infrastructures routières a porté sur la construction ou la reconstruction: des autoroutes Yaoundé-Douala (phase1, 60Km) et Kribi-Lolabé (38,5Km); des routes Sangmélima-Bikoula-Djoum-Mintom-Lélé-Ntam-Mbalam y compris Djoum-Yen (234,5Km); Mbalmayo-Sangmelima (75Km), Nsimalen-Mbalmayo-Ebolowa (87,8Km); Nkolessong-Nding-Mbgaba (141,23), Maroua-Mora (62Km); Entrée Est de Douala (phase 1, 13,09Km); Babadjou-Matazem-Bamenda y compris certaines routes communales (45,5Km); Manki-Pont de la Mapé (25,8Km) et Kumba-Kumbe Bakundu-Nfaitock (49,16Km); Pont sur le logone (620ml); Cross River (410ml) entre le Cameroun (Yagoua) et le Tchad (Bongor). Remplacement des buses par des dalots sur le corridor Douala-Ndjamena (1350,1 ml).
Source : celcom MINTP