Elle a été lancée par les bons soins de l’Unesco, du Haut commissariat aux droits de l’homme, de l’Unfpa, du gouvernement du Cameroun et des organisations des personnes handicapées, mercredi 16 octobre 2024, à Yaoundé.
Le Cameroun est résolument inscrit sur la dynamique d’une politique de prise en compte réelle des besoins spécifiques des personnes vivant avec un handicap. Cet État qui a ratifié la convention relative aux droits des personnes handicapées est entrain de l’inscrire sur l’ensemble des politiques publiques.
C’est fort de cela, que trois agences du système des Nations Unies, en l’occurrence, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture ( Unesco), le Fonds des Nations unies pour la population ( Unfpa), le Haut commissariat aux droits de l’homme ( Hcdh) avaient initié la mise en œuvre de ce projet d’appui au renforcement des droits des personnes handicapées, l’accessibilité, les services inclusifs et la non discrimination au Cameroun. La seconde phase qui prend ses marques, a pour objectif général, présenter aux parties prenantes les objectifs et résultats attendus et valider le plan de travail afin de garantir une mise en œuvre efficace. En d’autres termes, le comité de pilotage (Copil) de cet ambitieux projet a pour mission, d’orienter la mise en œuvre du projet pour qu’il s’aligne sur la politique gouvernementale en matière de protection et de promotion des droits des personnes vivant avec un handicap.
La phase 2 qui se positionne dans le continuum de la phase 1 a bénéficié d’un financement supplémentaire de 500 000 dollars américains ( Usd). Il sera question, d’accompagner le gouvernement, les Collectivités territoriales décentralisées, la société civile dans mise en place d’un cadre réglementaire et la formation et le renforcement des capacités en vue de faire émerger les conditions propices à l’inclusion sociale. « Dans cette phase 2, on va continuer à sensibiliser sur ce que veut dire la convention, à travailler avec les différentes plateformes dans les 10 régions du Cameroun, avec une particularité, à savoir la participation à la vie politique, à la vie citoyenne des personnes vivant avec un handicap. Également, d’autres initiatives relatives à l’accès aux métiers, aux formations », a justifié Paul Coustere, directeur régional Unesco, Bureau Afrique Centrale.
Pour Emmanuelle Tchotchom, présidente d’inclusive society « Dans cette phase 2, nous serons davantage impliqués en tant qu’organisation de l’inclusion des personnes handicapées. On va bénéficier des petits appuis pour pouvoir mener des activités qui cadrent avec le projet. En dehors de cela, nous faisons partie du Copil, nous pouvons faire nos observations pour réévaluer, réorienter les activités. Notre implication sur le plan administratif et technique compte véritablement ».
Pour rappel, la phase 1 arrivée à échéance le 31 mai 2024,avait accompagné l’Etat du Cameroun à la ratification de la Cpdh ; la revitalisation du comité national pour la réadaptation économique des personnes handicapées ( Conrha) ; le renforcement des capacités d’un large éventail de parties prenantes, la production des outils de connaissance et la remise de 3000 copies de la Cpdh au gouvernement.
Joseph MBA