Enclenché le 14 mai 2024, la grève de faim engagée par l’ancien président de la république gabonaise faisait suite à la riposte aux traitements inhumains qui auraient été infligés à son épouse et son fils. Après 45 jours, Ali Bongo a décidé de lever sa privation, rapporte Radio France International.
Outil de protestation pacifiste, la grève de la faim est un mode d’action qui s’est intensifié au XXe siècle pour mettre en lumière une cause ou un engagement. Popularisée au Gabon par Bruno Ben Moubamba, la grève de faim a été expérimentée par l’ancien président de la République du Gabon. Pendant 45 jours, Ali Bongo Ondimba a défié son organisme et envoyé un message fort à sa famille qui sait davantage qu’elle peut compter sur lui.
Cet exploit réalisé par l’ancien Président de la République du Gabon dans sa demeure de la Sablière qui avait cessé de s’alimenter depuis le 14 mai dernier, a décidé, le 30 juin 2024, selon la Rfi, après conseil de ses proches, de reprendre à manger. Selon une source qui cite un proche du clan Bongo, « son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée ». Mais cette démarche de dénonciation n’aura pas été infructueuse puisqu’Ali Bongo aurait obtenu du Ctri l’autorisation de quitter le territoire de deux de ses enfants en l’occurrence Jalil et Bilal.
B.E.M