Les assises sur le transit des marchandises par les ports du Cameroun se sont achevées, le 11 janvier 2024. A la clé, des recommandations fortes qui n’attendent plus qu’à être implémentées.
Le Cameroun, la République Centrafricaine et le Tchad sont désormais face à la nécessité d’élargir l’acception de la notion de transit, la définition des corridors dans la sous-région au fur et à mesure que les infrastructures sont mises en service. Au-delà de la question de la révision des conventions bilatérales vieilles de 25 ans. Au cours de ces assises, les participants se sont concertés sur l’état de mise en œuvre des recommandations de Bangui ; passé en revue les difficultés et avancées relevées sur les places portuaires ; procédé à un exercice similaire en ce qui concerne les corridors.
« Je demande au Président de la Communauté portuaire du Cameroun, le Directeur général du Port autonome de Kribi, et au Président honoraire, le Directeur général du Port autonome de Douala, de tout mettre en œuvre pour que les recommandations de ce 4e forum de Kribi soient scrupuleusement implémentées dans les délais impartis… », dixit le Ministre des Transports du Cameroun, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, qui exhorte la Communauté portuaire Port synthèse à veiller au suivi de la mise en œuvre desdites recommandations sous l’autorité du département ministériel dont il a la charge.
L’heure est donc désormais à l’action. Car, le Ministre Ngallè Bibéhè s’engage à prendre en compte ces recommandations dans la perspective du renforcement des bases structurelles et réglementaires des activités de transport au Cameroun, notamment les corridors de transit des marchandises des pays frères que sont le Tchad et la République centrafricaine : « Pour ma part, j’ai la conviction que vos propositions ouvrent la voie à la mise en œuvre des bonnes pratiques et à l’amélioration du passage de la marchandise par les ports du Cameroun ».
Bertrand TJANI