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Fêtes de fin d’année : la Gendarmerie camerounaise renforce la sécurité routière

Les éléments du Chef du détachement Bravo, le Chef d’Escadron Ngamè Nsile Hans Gontran, ont été sans pitié, le weekend dernier, pour les mauvais usagers de la route nationale n° 4, Yaoundé-Bafoussam.

Les fêtes de fin d’année pointent à l’horizon enrichissant ainsi les déplacements des personnes et des biens. Sauf que ce trafic intense n’est pas sans conséquences au plan social et économique. C’est la raison pour laquelle la Gendarmerie nationale a décidé de renforcer le contrôle, la surveillance et la répression des infractions à la circulation routière dans le cadre de la 333e phase et 3e génération de cette opération élargie au respect des mesures barrières contre le Covid-19, qui n’a pas dit son dernier mot. Du 18 au 20 novembre 2022, le Chef d’Escadron Ngamè Nsile Hans Gontran, Chef du détachement Bravo, couvrant l’itinéraire Ebebda-Makénéné, et ses éléments ont ratissé large, non sans provoquer des grincements de dents des mauvais automobilistes.  

Au premier poste de contrôle, situé dans la localité de Balamba, un dispositif araignée a été mis en place afin de contraindre les chauffards à répondre de leurs actes. « Nous avons deux postes de contrôle. Un premier poste en amont, où nous sommes actuellement et il y a un deuxième poste à environ 22 kilomètres de Bafia à Kon-Yambetta précisément. Nous venons de contrôler un gros porteur de l’agence Trésor voyages. Nous avons pu remarquer que les mesures barrières ne sont pas véritablement appliquées. Pourtant, le coronas virus est toujours d’actualité dans notre pays. Le résultat du contrôle que nous venons d’effectuer est que ce véhicule a une plaque d’immatriculation illisible. C’est une contravention. Nous avons également constaté que ce véhicule n’a pas de boîte à pharmacie. Si jamais un passager se sent mal à l’aise, le chauffeur ne peut pas intervenir. Et ce n’est pas bon pour la circulation routière », a indiqué le Chef du détachement Bravo explique le mécanisme.

Veiller au grain…

L’ère du temps, marqué par l’avènement des festivités de la fin de l’année, oblige la Gendarmerie nationale à reconsidérer son dispositif sécuritaire sur la voie publique, mais davantage sur les axes dits accidentogènes. « Nous sommes déjà en pleine veille des fêtes de fin d’année et au niveau de la Gendarmerie nationale, on nous a demandé de montrer d’un cran dans la fermeté sur le terrain, parce qu’à partir du mois de décembre, la circulation sera importante. Nous sommes donc plus que jamais déterminés à faire respecter le code de la route », a fait savoir le Chef d’Escadron Ngamè Nsile Hans Gontran, non sans relever que la Gendarmerie nationale, au-delà de la prévention routière ordinaire chaque semaine, se déploie efficacement pendant les périodes d’effervescence. « Il y a une prévention routière, qui maille tout le territoire national, mais il y a aussi le flux routier qui est fait par des motocyclistes. Ce n’est pas une prévention routière statique, elle est dynamique », a-t-il expliqué.

Revenant sur les infractions récurrentes observées, « Pour cette prévention routière qui a débuté hier matin, 18 novembre 2022, aux alentours de 06 heures, nous sommes toujours confrontés aux excès de vitesse. Je ne peux pas dire que les usagers ne font pas des efforts, contrairement au passé. Le travail que nous faisons porte des fruits. Mais, nous demandons aux usagers de la route de respecter les panneaux de signalisation ».

Le Chef d’Escadron a également fait savoir que « Nous avons un appareil de dernière technologie que nous appelons TrueCam 2, qui est connecté à un satellite. C’est cet appareil qui flashe les véhicules de jour comme de nuit. Dès qu’on est en contravention, on doit se plier à la procédure en payant les amendes forfaitaires. Il y a également ce qu’on appelle généralement le principe de la moindre contrainte. Si l’usager n’a pas d’argent, il est entendu sur procès-verbal. Nous ne venons pas ici dans l’intention de racketter les usagers. Le seul conseil que nous pouvons donner, c’est d’aller doucement, parce que lorsqu’on roule vite, on se met en danger soi-même. Lorsqu’on est chauffeur, on doit être conscient qu’on transporte des vies. En allant doucement, on est sûr d’arriver ». Avis donc aux conducteurs, qui ne prennent pas la mesure des enjeux interpellateurs. Le cas de trois victimes d’accident de la circulation au lieu-dit Carrefour Ezezang par Sa’a, à cause de quelques maladresses, glanées lors des premières enquêtes.

Bertrand TJANI

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