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FECAFOOT 2025 : Samuel Eto’o face à l’hydre administrative, le combat de trop pour un football camerounais enchaîné

Alors que la FECAFOOT, sous l’impulsion de son président Samuel Eto’o, lance un processus électoral transparent pour 2025, le Ministère des Sports sort du bois pour tenter de faire dérailler le train de la réforme. Une manœuvre orchestrée par des détracteurs en embuscade, qui révèle une fois de plus la lutte acharnée entre une légende déterminée à moderniser le football et un système qui refuse de mourir.

Le décor est planté. Le 7 août 2025, la FECAFOOT, dans le respect de ses prérogatives, adopte un calendrier électoral clair, fixant la présidentielle au 29 novembre. Le 21 août, les candidatures sont officiellement ouvertes. C’est un acte de gouvernance normale, une étape logique pour toute fédération soucieuse de démocratie et de stabilité.

Mais au Cameroun, la normalité est une anomalie. Il n’a fallu qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres : une lettre. Un délégué de l’assemblée générale Aboubakar Alim Konaté , visiblement peu satisfait de la marche en avant, saisit le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP). Tel un cheval de Troie, ce courrier devient le prétexte rêvé pour le ministre Narcisse Mouelle Kombi. La réponse du MINSEP est immédiate et brutale : une demande de suspension pure et simple du processus électoral.

Les fantômes du Passé : quand l’administration s’en mêle

Le MINSEP, dans sa correspondance, dénonce de « graves irrégularités » et un risque de « troubles à l’ordre public ». Des termes grandiloquents qui masquent mal une réalité plus simple : la peur panique de voir Samuel Eto’o, l’icône nationale, consolider son projet et briguer un second mandat. Les arguments avancés sont les mêmes que ceux ressassés par ses détracteurs depuis des années : des statuts qui dérangent, une prétendue « exclusion » de candidats et un manque de « concertation ».
Pourtant, la réalité est tout autre. La FECAFOOT, en tant qu’association de droit privé, jouit d’une autonomie garantie par les statuts de la FIFA. Samuel Eto’o ne fait qu’appliquer les règles qu’il a été élu pour défendre. Mais pour ses adversaires, tapis dans l’ombre des bureaux ministériels, l’autonomie de la FECAFOOT est une menace. Ils préfèrent un football sous tutelle, un football qu’ils peuvent contrôler, manipuler, et où les intérêts personnels priment sur la gloire du sport.

Eto’o, le bâtisseur contre les démolisseurs

Depuis son arrivée à la tête de la fédération, Samuel Eto’o a dérangé. Il a mis fin à des décennies d’amateurisme, a redonné de la fierté aux joueurs et a imposé une rigueur qui fait grincer les dents de ceux qui profitaient du désordre. Il a osé rêver d’un football camerounais professionnel, transparent et conquérant.

Face à lui, ses détracteurs n’ont qu’une seule arme : le conflit institutionnel. Incapables de le battre sur le terrain des idées ou des projets, ils se réfugient derrière l’autorité de l’État pour tenter de le rendre inéligible, en exhumant des statuts de 2021 taillés sur mesure pour l’écarter. C’est l’aveu d’une faiblesse pathétique : si vous ne pouvez pas gagner les élections, annulez-les.

Jusqu’à auand ce cirque ?

La question que tout le Cameroun se pose est simple : jusqu’à quand ?
Jusqu’à quand le football, notre passion commune, sera-t-il l’otage de ces guerres d’ego et de pouvoir ? La FIFA, dans sa sagesse, a déjà rappelé à l’ordre le gouvernement, brandissant la menace d’une suspension qui serait catastrophique pour notre nation. Mais le message semble ne pas passer.

Les détracteurs de Samuel Eto’o doivent comprendre une chose : le match est terminé. Le peuple camerounais et les véritables acteurs du football ont choisi leur camp : celui du progrès, de l’ambition et du respect de l’institution. En s’acharnant à vouloir faire tomber l’icône, ils ne font qu’humilier le Cameroun aux yeux du monde et se ridiculisent eux-mêmes. Le train est en marche, et ce ne sont pas quelques manœuvres désespérées qui l’arrêteront.

Gérald Nyatte

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