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Développement inclusif : bientôt la mise en œuvre de l’élevage et de la pisciculture

Après la cérémonie de lancement, le 17 mars dernier, de la phase opérationnelle du Projet de développement des chaines de valeur de l’élevage et de la pisciculture, le 22 avril 2021 a marqué le processus de mise en place dudit projet à Yaoundé.

Le Projet de Développement des Chaines de Valeurs de l’Elevage et de la Pisciculture, qui vise l’accélération de l’entreprenariat dans les chaînes de valeur pastorale et halieutique du Cameroun passe bientôt à la phase de mise en œuvre. La cérémonie de lancement, qui a eu lieu le 22 avril 2021 à Yaoundé, vient couronner le processus de mise en place dudit projet. Plusieurs membres du gouvernement étaient présent à cette cérémonie à savoir, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, qu’accompagnaient les ministres Louis Paul Motaze des Finances, Dodo Ndoke des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, de Grégoire Owona du Travail de la Sécurité sociale, Marie Thérèse Abena Ondoua de la Promotion de la Femme et de la Famille, et de Mounouna Foutsou de la Jeunesse et de l’Education civique. Le représentant résidant de la Bad – la Banque Africaine de Développement et tous les partenaires du Pdcvep ont aussi répondu présent à cet événement.

En effet, le projet de Développement des Chaines de Valeurs de l’Elevage et de la Pisciculture a pour objectif de contribuer, de manière inclusive, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention. De manière spécifique, le projet vise l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaines de valeurs selon le document de présentation des mécanismes d’intervention du Pdcvep.Après toutes les allocutions des membres du gouvernement, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a déclaré qu’il va tout mettre en œuvre pour que les résultats du projet soient un grand succès. Pour lui, « le projet est le fruit de la coopération entre la République du Cameroun et la Banque Africaine de Développement, qui a tenu son tout premier comité de pilotage le 17 mars 2021 ». 

Au terme de ce projet, qui va s’étendre sur 05 années, il est question pour l’Etat du Cameroun de réduire de manière significative l’importation du poisson. Afin d’atteindre ses objectifs, le Pdcvep a fait appel aux experts du Centre mondial de l’Aquaculture et de ceux de l’Irad – l’Institut de Recherche agricole pour le Développement, qui ont pour mission de travailler sur les sources génétiques pour une croissance rapide, d’améliorer la production et de réduire les importations. Toutefois, il faut dire que ce sont uniquement les productions animales bovines, porcines et aquacoles qui sont concernés par ce projet. Le tout, fondé sur trois composantes que sont : le développement des infrastructures nécessaires à la mise à niveau des filières doté d’un budget de 29.937.752 milliards Fcfa, le renforcement des capacités des acteurs des trois filières d’un coût total de 23.504.781.000 milliards Fcfa et la coordination et la gestion du projet pour un cout total de 5.940.030.000 milliards Fcfa.   

Aussi, il faut relever que le Pdcvep couvre les dix régions du pays. Les bénéficiaires sont les éleveurs, les pisciculteurs, les producteurs et vendeurs d’intrants, les commerçants, les femmes mareyeuses et les transformateurs. On y ajoute les diplômés de l’enseignement supérieur qui seront formés et installés comme chefs d’entreprises de type coopérative ou mutualiste, entre autres.En outre, ce sont 21 centres d’inséminations artificielles relatifs à l’amélioration génétique à Jakiri, la construction de marchés de poissons à Ebolowa et à Idenau et le réaménagement de 26 marchés communaux dédiés à la vente de la viande qui seront construits sur le triangle nationale ainsi que la production de près  de 15 millions de doses de semences qui seront injectées et diffusées au niveau de l’ensemble des producteurs nationaux. Au titre des réalisations, il faut également relever la construction et l’équipement de trois abattoirs à Yaoundé, Douala et Bamenda. En rappel, le projet de Développement des Chaînes de Valeurs de l’Élevage et de la Pisciculture a été mis sur pieds en juin 2020. Ce projet a pour but sectoriel, de contribuer de manière inclusive à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté dans sa zone d’intervention jusqu’en septembre 2025.

Ernesthine  BIKOLA

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