
La crise post-électorale sur le territoire national a déclenché une vague d’inflation sur les produits de première nécessité, plongeant les ménages dans une situation difficile. Les prix des denrées alimentaires, du gaz et des transports ou encore des autres denrées de premières nécessités ont augmenté de manière significative, réduisant le pouvoir d’achat des populations.
Un panier de tomates se vend désormais à environ 12 000 FCFA, soit une augmentation considérable par rapport aux tarifs précédents. La bouteille de gaz domestique est passée de 6 500 à 10 000 FCFA dans certaines régions du pays et se fait rare. Les prix des produits alimentaires de base ont doublé presque partout en raison des perturbations logistiques et de l’insécurité.
Les causes de cette inflation, il faut le dire sont nombreuses. Entre autres, on relève des perturbations du transport liées aux barrages et aux arrêts de travail qui ont entraîné des difficultés d’approvisionnement. L’insécurité pousse les commerçants à la prudence, ce qui aggrave la situation. La spéculation est également pointée du doigt, exacerbée en période de troubles.
Face à cette flambée de prix, la réponse du Gouvernement n’a pas tardé. Le ministre du Commerce a annoncé une riposte immédiate pour contenir la spéculation et ramener les prix à la normale. Des contrôles sont effectués depuis lors pour garantir le respect des prix homologués et prévenir les abus de position dominante. Les consommateurs ont été invités à signaler tout abus via le numéro vert 1502.
Les ménages camerounais, déjà vulnérables, voient leur pouvoir d’achat se réduire drastiquement. Les populations sont contraintes de réduire leurs dépenses alimentaires pour s’adapter à cette nouvelle réalité. La situation risque de s’aggraver si la crise politique se prolonge et que le climat d’insécurité persiste.
Ernesthine BIKOLA




