Le produit destiné à un marché noir a été stoppé net, par le commissariat de sécurité publique du quartier Dang de la ville de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua au Cameroun.
153 fûts de 200 litres chacun et 366 bidons de 25 litres, soit au total 39.750 litres de carburants issus de la contrebande. C’est le résultat, selon une source policière, d’une interpellation musclée d’un camion semi-remorque bien chargé en provenance d’un pays voisin et transportant des produits suspects. A en croire cette source, le camion était garé depuis plusieurs jours dans une broussaille au lieudit Chambal, située dans une localité de la falaise de Ngaoundéré. Une situation assez curieuse et inhabituelle qui a attiré l’attention de quelques curieux.
Dans la matinée du 24 avril 2022, rapporte la même source, le Commissaire de police Oumarou Mahama en charge du commissariat de sécurité publique de Dang a reçu l’appel téléphonique d’un usager signalant qu’un camion semi-remorque était garé dans une brousse à environ un kilomètre de la route nationale n°1 et que le propriétaire s’apprêtait à transvaser son contenu dans de petits véhicules, pour facilement acheminer le produit dans la ville de Ngaoundéré et ses environs. Aussitôt alerté, poursuit la source, le Commissaire de police est immédiatement descendu sur les lieux en compagnie de ses hommes, où il va constater effectivement la présence d’un camion immatriculé Lt 430 Ap, conduit par le nommé Ducov et contenant du carburant de contrebande. Informé à son tour, le Délégué régional de la Sûreté nationale pour l’Adamaoua, le Commissaire divisionnaire Pierre Tiwa, accompagné du chef de l’unité régionale de la Division spéciale de contrôle des services et du commissariat central de la ville de Ngaoundéré, va également se rendre sur les lieux. Le camion incriminé et son contenu seront directement conduits dans les services de police, question de voir plus clair. Ladite cargaison sera ensuite mise à la disposition de la Société camerounaise des Dépôts Pétroliers (Scdp) de Ngaoundéré pour expertise.
Le Délégué a saisi l’occasion pour appeler les populations de l’Adamaoua à plus de vigilance en maintenant la collaboration avec la police afin de débusquer tous les hors-la-loi tapis dans l’ombre. Numéro d’utilité publique : 1500 ou le numéro police secours 117 pour dénoncer, porter plainte ou donner des informations utiles. L’on peut également se rendre à l’unité de police la plus proche ou joindre un policier de son choix. Et la police fera le reste.
Bertrand TJANI