
Les jeunes des régions ont depuis quelques temps pris le relais de la dénonciation et de la condamnation des actes de violences de Bruxelles. Les 14 et 15 mars 2025, le tour est revenu à la jeunesse du Nord-ouest et de l’Extrême-nord de condamné l’attaque violente perpétrée contre le Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique.


Avec le slogan « Wanted for Reamorce », les jeunes de la région du Nord-ouest ont clairement exprimé leur attachement aux valeurs et principes du réarmement moral, civique et entrepreneurial. En d’autres termes, ils rejettent tous les actes de violence et de terrorisme, notamment ceux commis par des Camerounais de la diaspora qui se revendiquent membres de la Brigade Anti-Sardinards (Bas). Le président régional du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc), Samuel Mekom, a déclaré au secrétaire général du bureau du gouverneur que les jeunes du Nord-ouest ne s’identifient pas avec la violence à Bruxelles. Au contraire, ils ont appelé la Belgique à assumer ses responsabilités. Les terroristes doivent répondre de leurs actes devant la loi.

Selon Samuel Mekom, « ce n’est pas ce que les jeunes du Cameroun représentent ». Cette déclaration met en évidence l’engagement des jeunes du Nord-Ouest à promouvoir la paix et la stabilité dans leur région et dans le monde.
Mobilisation des jeunes de l’Extrême-nord


C’était le samedi 15 mars 2025, que la jeunesse représentant cette région du pays s’est mobilisée pour condamner avec fermeté les violences contre les institutions et les hautes personnalités de la République. Sous l’égide du Conseil national de la jeunesse du Cameroun et du Conseil national de l’Éducation populaire, les jeunes ont exprimé leur indignation face aux actes inciviques et de violences.

Les jeunes ont lu une déclaration devant le Secrétaire général des services du gouverneur de la Région, exprimant leur soutien à des actions fortes pour soutenir l’État et ceux qui incarnent son autorité. Le Secrétaire général des services du gouverneur a répondu en appelant à dénoncer la violence physique, verbale et à lutter contre la haine.

Cette manifestation est une démonstration de la volonté de la jeunesse de la région de promouvoir la paix, le respect des institutions et de rejeter la violence et le terrorisme.
Ernesthine BIKOLA