Ces recommandations constituent l’essentiel de la session du Comité Interministériel des Infrastructures Ferroviaires, tenue ce jeudi, 04 juillet 2024 à Yaoundé.
Le Ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a engagé les responsables du secteur des transports ferroviaires à la mise en œuvre des recommandations de la 4e session du Comité Interministériel des Infrastructures Ferroviaires (Comifer). Il s’agit, entre autres, de mener des démarches requises en vue du lancement des prochaines phases du projet de développement du réseau.
Pour le concessionnaire Camrail, il sera question de mener les diligences relevant de ses compétences, mais aussi et surtout pour le démarrage effectif des travaux du Plan quinquennal 2 sur le terrain. « C’est dans ces conditions que notre train de modernisation du chemin de fer quittera la gare pour atteindre les vitesses de croisière, pour l’émergence à l’horizon 2035 », a relevé le Ministre des Transports.
Réagissant aux questions de journalistes, le Directeur des Transports ferroviaires s’est voulu explicite. « La réunion ordinaire du Comifer de ce jour a permis de passer en revue les différents projets en cours et ceux en préparation. Nous avons des projets d’infrastructures pour lesquels nous avons déjà obtenu des financements. Mais aujourd’hui, nous avons connu des avancées significatives dans le processus de mobilisation des financements. Nous avons le projet de la réhabilitation de la voie Douala-Yaoundé, financé par la Banque Mondiale, qui est entré en vigueur, le 13 juin dernier.
Nous nous activons pour que ce projet démarre sur le terrain. Les mêmes diligences sont en cours pour ce qui est du projet de réhabilitation de la ligne entre Belabo et Ngaoundéré, pour lequel les conventions de financements ont été signées. Il y a quelques documents qui accompagnent ces conventions-là, qui doivent également être signés, pour permettre les premiers décaissements. Nous pensons que, pour ce projet-là, les premiers appels d’offres vont être lancés au courant de ce second semestre. Et d’ici le mois de septembre, on peut imaginer le début des travaux », a fait savoir Claude Misse Ntonè.
A propos de l’accident d’Eséka, « On fait régulièrement des réunions avec les ministères concernés. Pratiquement, tous les dossiers sont clos. Il reste une dizaine de dossiers de successions à régler », a fait savoir, à son tour, Pascal Miny, Directeur général de Camrail.
Bertrand TJANI