Le maire de Yaoundé, Luc Messi Atangana, a signé un communiqué le 10 janvier dernier, interdisant la vente à la sauvette dans les marchés de la ville. Cette décision concerne notamment les zones Mokolo, quartier Messa, Elig Effa, village des jeunes à Etetak, carrefour Meec, carrefour Nkolbisson, marché Central de Yaoundé, marché Etoudi, zone du marché Ekounou, marché Nsam, terminus mimboman, mimboman sapeur, emombo paroisse, marché essos.
Dans un communiqué rendu public le 10 janvier 2025, Luc Messi Atangana, Maire de Yaoundé, interdit à compter du 20 janvier 2025, la vente à la sauvette de marchandises dans certaines zones de la capitale politique. Cette interdiction concerne spécifiquement la vente de produits à partir de brouettes, de porte-tout ou d’étals portables dans les rues, sur les trottoirs et sur les voies publiques. Les raisons derrière cette interdiction n’ont pas été explicitement évoquées dans le communiqué.
Cependant, il est probable que cela soit lié aux problèmes de sécurité et de circulation que posent les vendeurs à la sauvette dans ces zones. Les vendeurs à la sauvette qui ne respecteront pas cette interdiction s’exposeront à des mesures répressives, selon le communiqué. Il est important de noter que cette décision pourrait avoir des impacts socio-économiques sur les vendeurs à la sauvette, qui constituent souvent une partie importante de l’économie informelle de la ville.
Les causes profondes de ce conflit entre les vendeurs à la sauvette et la Communauté Urbaine de Yaoundé sont complexes et multi facettes. Elles incluent des facteurs socio-économiques, politiques et organisationnels.
Pour résoudre ce conflit, il est nécessaire de trouver des solutions qui tiennent compte des besoins et des intérêts de toutes les parties impliquées. Cela pourrait inclure la création d’espaces commerciaux légaux pour les vendeurs à la sauvette, ainsi que des programmes de formation et de soutien pour les aider à développer leurs activités économiques.
Ernesthine BIKOLA