
Les sénateurs et députés jeunes de la région de l’Ouest ont dénoncé et condamné les actes de violence perpétrés contre le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et l’ambassadeur du Cameroun auprès du Royaume de Belgique et de l’Union européenne.

Lors d’une visite de courtoisie au gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, le 12 mars 2025, les jeunes élus ont exprimé leur indignation et leur colère face à ces actes de violence.
Il est important de noter que les violences à Bruxelles sont un phénomène complexe qui nécessite une approche globale pour être résolu. Selon certaines études, les violences intrafamiliales et les violences basées sur le genre sont des problèmes préoccupants dans la région de Bruxelles.

Les jeunes élus de la région de l’Ouest ont ainsi appelé à une prise de conscience collective pour lutter contre ces violences et promouvoir la paix et la stabilité dans ladite région.
Il faut rappeler que, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e, ont été victimes d’actes de violence à Bruxelles les 28 février et 3 mars 2025. Ces agressions ont été perpétrées par un groupuscule de Camerounais se réclamant de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).
Lors de la première agression, le 28 février, le ministre Mounouna Foutsou a été attaqué alors qu’il présidait une cérémonie de clôture du mois de la Jeunesse à l’hôtel Claridge de Bruxelles. Les agresseurs ont utilisé une violence et une brutalité inouïes, selon le gouvernement camerounais.
Le 3 mars, le ministre et l’ambassadeur ont été à nouveau agressés alors qu’ils quittaient leur lieu de résidence. Les auteurs de ces actes ont été qualifiés de « hors-la-loi » par le gouvernement.
Ces agressions ont été condamnées avec fermeté par le gouvernement camerounais, qui a affirmé que de telles actions portaient atteinte à l’intégrité du Cameroun et à la dignité de ses institutions.
Ernesthine BIKOLA