Dans le cadre de l’amélioration des services de sécurité et de lutte contre les abus, le gouvernement camerounais a mis en place deux numéros verts importants à savoir le 1500 et le 1501. Mais quelles sont leurs spécificités et à quoi servent-ils exactement ?
Il faut dire d’entrée de jeu que les numéros 1500 et 1501 sont des numéros d’utilité publique. Le numéro 1500 : représente l’assistance pour les documents d’identité. Il s’agit de services gérés par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (Dgsn). Ce numéro est destiné aux citoyens ayant des préoccupations concernant la Carte Nationale d’Identité (CNI), les passeports et autres documents d’identité. Ce numéro vert permet à tous citoyens camerounais de signaler un problème lié à la délivrance ou au retrait d’une CNI ou d’un passeport ; d’obtenir des informations sur les procédures d’identification en vigueur ; de dénoncer des cas d’abus ou de corruption lors de l’établissement de ces documents.
Ce numéro est disponible 24h/24 et 7j/7, totalement gratuit sur toute l’étendue du territoire national.
S’agissant du numéro 1501, il est destiné à la lutte contre la corruption et les abus des forces de sécurité. Il s’agit d’un service géré par la Gendarmerie Nationale. Ce numéro est dédié à la lutte contre la corruption, les abus de pouvoir, les violences et autres comportements répréhensibles commis par des gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions. Il permet de signaler un cas de corruption, de racket ou d’abus de la part d’un gendarme ; de dénoncer des actes de torture ou de mauvais traitements infligés par des agents de la Gendarmerie ; d’alerter sur des pratiques illégales au sein de cette institution.
Tout comme le numéro 1500, le 1501 est disponible 24h/24 et 7j/7, gratuit et confidentiel pour protéger les dénonciateurs.
Ces deux numéros d’urgence ont été mis en place pour protéger les citoyens et améliorer les services administratifs et sécuritaires au Cameroun. Il est crucial que chacun connaisse leur utilité et les utilise à bon escient pour contribuer à un système plus juste et efficace.
Gérald Nyatte
