La communauté artistique et les internautes sont sous le choc après la révélation de la torture subie par l’artiste camerounais Longue Longue. Les images choquantes de son état ont fait le tour de la toile, suscitant indignation et solidarité.
Selon des sources proches de l’artiste, Longue Longue aurait été arrêté et torturé par des agents de sécurité du pays. Les raisons de cette arrestation et de cette torture n’ont pas été officiellement communiquées. La nouvelle de cette torture provoque depuis le 22 octobre 2024, une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo, l’on peut entendre les cris stridents de Longue Longue, suppliant pardon entre deux gémissements, glacent le sang.
Les autorités camerounaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette affaire qui vient remettre au goût du jour la nécessité de protéger les droits de l’homme et la liberté d’expression. La communauté internationale doit continuer à se mobiliser pour demander justice et mettre fin aux actes de torture au Cameroun.
En rappel, les droits de l’homme sont des droits fondamentaux qui appartiennent à chaque individu simplement parce qu’il est né. Ce sont des normes qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les êtres humains, quelles que soient leurs origines, leurs croyances ou leurs opinions. En d’autres termes, les droits de l’homme sont des garanties qui assurent à chacun: le droit à la vie: le droit de vivre et de ne pas être privé de sa vie arbitrairement ; la liberté: la liberté d’expression, de pensée, de religion, de réunion, etc ; l’’égalité: le droit à être traité de manière égale, sans discrimination ; la justice: le droit à un procès équitable et à la protection contre la torture ; la dignité: le droit d’être traité avec respect et humanité.
Ces droits sont-ils réellement respectés au Cameroun? La question reste posée, mais vivement qu’elle puisse trouver réponse dans le cas Longue Longue.
Ernesthine BIKOLA