C’est le constat qui ressort de l’état des lieux publié par le Programme National de Lutte contre le Paludisme récemment.
D’après les rapports fournis en ce début de mois de janvier 2023 par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (Pnlp), le taux de morbidité hospitalière en nette augmentation entre 2015 et 2021, est passé de 25,4% à 29,9% sur 1000 habitants tandis qu’on enregistre une baisse d’environ 5% sur 1000 habitants tel qu’établi par le ratio notamment 18,7 en 2015 contre 14,3 en 2021. Cette baisse est significative des efforts que les autorités sanitaires mettent en place afin de réduire suffisamment les décès liés au paludisme.
Toutefois, pour l’année 2022, sur une population de 27.687.430 chiffre non officiel au regard du dernier recensement national, 1.339.127 cas de paludisme ont été enregistrés ce qui représente 96,7% sur 1000 habitants avec un taux de morbidité évalué à 29,3%, des chiffres en baisse par rapport aux années précédentes.
Cependant, le Programme National de Lutte contre le Paludisme envisage de réduire de 60% le taux de morbidité d’ici la fin 2023, ceci au travers des différentes subventions (Etat 6%, FMI 30%, PMI 17%) lesquelles seront mises en œuvre par des bénéficiaires agissant dans plusieurs secteurs clés notamment Plan International comme SR communautaire ; Reach Out comme SR Humanitaire pour le NOSO sans oublier la Deutsche Gesellschaft fùr Internationale Zusammenarbeit (Giz) pour les interventions en milieu carcéral et le Groupement Inter patronal du Cameroun (Gicam) pour les interventions en entreprise secteur privé. Ces initiatives combinées vont résolument réduire de manière significative l’impact du paludisme sur les populations.
Ernesthine BIKOLA