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Cameroun-Polémique autour du fer d’Akom II : l’association Dia inquiète interpelle le Président Paul Biya

Au nom des populations autochtones des arrondissements d’Akom II, de Nyete, de la Lokoundje et de Bipindi, situés dans le département de l’Océan, région du Sud Cameroun, l’association dénommée Développement Interne des Autochtones dénonce le non-respect des aspects techniques de l’étude d’impact environnemental et social, proposée par l’entreprise G-Stones ressources, représentée par le Président Directeur général Dieudonné Bougne, et demande au Président de la république du Cameroun que cette étude soit confiée à un cabinet d’experts indépendants.

L’exploitation du gisement de fer du permis d’Akom II est au centre d’une vive polémique, non pas que les populations riveraines s’opposent à la mise en œuvre du projet, mais parce que l’étude d’impact environnemental et social détaillée, proposée par l’entreprise G-Stones ressources, représentée par le Président Directeur général Dieudonné Bougne, par ailleurs patron de la société Bocom, ne respecte pas les règles de l’art. C’est du reste ce que révèle l’association Développement Interne des Autochtones (Dia), qui dit avoir participé aux consultations de validation de cette étude dans les localités d’Akom II, de Nyete, de la Lokoundje et de Bipindi, situés dans département de l’Océan, région du Sud Cameroun. Aussi, demande-t-elle au Président de la république du Cameroun, Paul Biya, que cette étude soit confiée à un cabinet d’experts indépendants.

Dans un communiqué signé, le 02 novembre 2021, l’association Développement Interne des Autochtones informe l’opinion qu’à l’invitation des populations autochtones des arrondissements des quatre arrondissements concernés par le projet et représentés par ses chefs traditionnels, elle a participé aux consultations de validation de l’étude d’impact environnemental et social du projet d’exploitation minière de la société G-Stones ressources, partenaire financier et technique de la société Bocom. L’association relève qu’ont participé à la rencontre, le sous-préfet d’Akom II, le maire d’Akom II, les chefs traditionnels, les élites internes et externes, ainsi que ses membres délégués. Martin Roger Aba’a, parlant au nom du Dia dans son allocution, a remercié les efforts déployés par l’Etat du Cameroun, pour le respect du Code minier et des différentes procédures minières.

Suite de l’affaire

Selon le même communiqué, Martin Roger Aba’a a, à l’occasion, été interpellé, par les éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Akom II, puis transféré à la Légion de Gendarmerie de la région du Sud à Ebolowa le vendredi, 05 novembre 2021. Le samedi, 06 novembre 2021, le mis en cause a été libéré sous garant, grâce à la grande mobilisation des membres de l’association Dia se recrutant jusqu’au sommet de l’Etat du Cameroun, et sa libération définitive est intervenue, le 08 novembre 2021, après exposé détaillé dans les services du Gouverneur de la région du Sud. Toujours selon le communiqué, Dia tient particulièrement à remercier l’Etat du Cameroun, le Gouverneur de la région du Sud, les chefs traditionnels et les populations autochtones des arrondissements d’Akom II, de Nyete et de la Lokoundje qui lui ont fait confiance. Aussi, profite-t-elle de l’occasion, pour renouveler son engagement auprès de ces populations, non sans annoncer poursuivre les démarches judiciaires concernant « l’arrestation arbitraire » de Martin Roger Aba’a. En rappel, le montant d’investissement du projet est estimé à 900 milliards Fcfa, pour la première phase.

Yan DIN

One Comment

  • AFOM Rose Marlyse dit :

    Je pense , que en dehors de l’impact environnemental, nous devons penser aux milliers des familles vivant dans ces forêts.
    Je pense, que les quitter leur dignité qui représente ces forêts, leurs endroit de survie, de chasse et cueillette, habitation, leurs ressources vitales en provenance des rivières etc…
    Conclusions, que l’argent n’est pas plus important que ces milliers des familles autochtones.
    Je conseil à cette entreprise de laisser ces gens en paix, là où ils-elles sont, merci beaucoup.

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