C’est à la faveur de l’audience que le Ministre des Travaux publics a accordée à la Confédération Générale du Syndicat des Transporteurs du Cameroun, ce jeudi 13 juillet 2023 à Yaoundé.
Etat des routes nationales à fort trafic, accidents de la circulation, actes de corruption dans les stations de pesage routier et autres comportements inciviques observés dans les tonnages sont autant de problématiques qui ont meublé, ce 13 juillet 2023, les échanges entre le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et la Confédération Générale du Syndicat des Transporteurs du Cameroun (Cgstc), conduite par son Président Pierre Nyemeck Ntamack.
Dans sa prise de parole, le Président de cette confédération, constituée de quatre syndicats, entre autres, le Syndicat National des Camionneurs Professionnels et Assimilés (Syncapa), l’Union Nationale des Camionneurs Professionnels du Cameroun (Uncpc)…a dénoncé l’état de dégradation considérable de certaines routes nationales à fort trafic. C’est le cas de la nationale n°3, Yaoundé-Douala, la nationale n°5, Ngaoundéré-Garoua, l’axe Mora-Dabanga-Kousseri.
Ce qui, selon Pierre Nyemeck Ntamack, constitue des causes réelles des accidents de la circulation.
D’où, la nécessité de réhabiliter certaines routes et d’en construire d’autres.
Le syndicaliste a, par ailleurs, suggéré la mise en place d’une équipe de veille dotée de pleins pouvoirs.
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A son tour de parole, le Ministre des Travaux publics a d’abord salué la démarche citoyenne et professionnelle de la Cgstc. Ensuite, Emmanuel Nganou Djoumessi a tenu à présenter l’état du réseau routier sous un prisme analytique.
Au terme de ce développement des données techniques, le Mintp a relevé que l’État du Cameroun s’investit d’année en année à construire des routes et à réhabiliter d’autres.
Enfin, le chef du département ministériel a interpellé les syndicalistes à mettre un accent sur la sensibilisation des usagers de la route en général et des transporteurs en particulier. Il est question de revoir un certain nombre de pratiques peu orthodoxes telles que le non-respect des tonnages, cause majeure de destruction de la chaussée, mais surtout le non-respect du code de la route, source de nombreux malheurs.
Au demeurant, les deux parties se sont engagées à œuvrer, main dans la main, à lutter pour la préservation du patrimoine routier, contre la pratique de corruption et autres comportements eu responsables.
Bertrand TJANI
