L’épidémie du monkey pox, qui avait touché cinq régions du Cameroun en 2018, vient à nouveau de frapper. La maladie est causée par un virus, monkey pox virus, qui se transmet à l’humain par les primates via un contact direct, notamment des sécrétions respiratoire, salivaire exsudat de plaie ou indirect, litière contaminée, et interpersonnelle. Elle se manifeste par la fièvre, une éruption cutanée pustuleuse généralisée, une adénopathie et des difficultés respiratoires, explique le Dr Anicet Désiré Mintop, délégué de la santé publique de l’Est.
Face à la situation inquiétante d’un cas de décès survenu, le 09 janvier dernier dans la région sanitaire du centre de district d’Ayos, le délégué de la santé publique de l’Est a signé, le 13 janvier 2020, une note de service déclenchant la veille sanitaire dans tous les districts de santé de la région de l’Est et particulièrement dans les districts sanitaires d’Abong-Mbang, Nguelemedouka et Messamena. Selon cette note, les jeunes enfants sont les plus vulnérables.