Le 14 août 2020, s’est tenu à Yaoundé, une réunion permettant de régler les détails de la mise à disposition des habitats de la campagne italienne 1990.
Le ministre des Sports et de l’Education physique, en compagnie de celui de l’Habitat et du Développement urbain, et des représentants du Collectif des anciens Lions Indomptables a procédé à la rétrocession des logements promis par le chef de l’Etat, Paul Biya. Le patron des sports, le Pr Narcisse Mouellè Kombi et Célestine Ketcha Courtès, accompagnés par Joseph Antoine Bell, Jules Denis Onana, Bertin Ebwellè, Roger Milla (représentants du Collectif des anciens Lions Indomptables) ont discuté des modalités de cette opération qui devait être rapide et efficace. Des visuels ont été proposés aux héros de la Coupe du Monde de football « Italia 90 ». Ils ont jusqu’à lundi 17 août 2020, pour choisir leurs logements et la ville où ils souhaitent l’avoir. La ministre Ketcha Courtès indique que les logements sont disponibles et annonce la remise des clés à leurs bénéficiaires au cours d’une cérémonie solennelle de rétrocession, le 26 août 2020.
Bertin Ebwellè, l’un des footballeurs participants à la rencontre du 14 août, salue la rapide évolution du vieux dossier : « Nous sommes déjà entrés dans l’aspect technique. En travaillant avec le directeur général de la Sic, nous allons encore progresser dans les jours à venir. La date qui a déjà été émise nous permet d’accélérer ce processus, qui va nous emmener à avoir les clés en mains ». Son ancien coéquipier de la sélection, Joseph Antoine Bell, salue la vitesse inhabituelle dans l’exécution des instructions du président de la République, Paul Biya. Une réaction que ses camarades et lui n’espéraient pas forcément, lorsqu’ils rappelaient sa promesse au chef de l’Etat, il y a peu. « On retient déjà la volonté d’aller vite, la volonté d’accélérer les choses et de faire en sorte que la décision présidentielle, après avoir tardé à être exécutée, le soit le plus rapidement possible et que les anciens Lions Indomptables soient rétablis dans leur droit, parce que c’est de cela qu’il s’agit. Ce don étant devenu un droit. Trente ans se sont écoulés. Ils ne l’avaient pas reçu par leur faute, ni par celle de celui qui l’a ordonné. Aujourd’hui, nous sommes absolument ravis de voir la rapidité avec laquelle les ministres concernés font en sorte que nous soyons contents. Je dois vous dire que nous avions peur. Pour vous dire la vérité, quand nous avions rédigé notre lettre, nous étions certains de notre droit. Mais, nous avons quand même choisi de faire passer notre lettre par le ministre des sports. J’ai le droit de sourire, parce que les écrits restent et on a pu voir la date de la lettre de transmission de monsieur le ministre des sports », réagit l’ancien gardien de buts.
Aubin BEKONDE (Stagiaire)