Face à la déferlante du climat qui hypothèque la vie, la Convergence des Femmes du Cameroun sur le Changement Climatique, dont Lusette Ndongo Zinga porte la parole, a des solutions. Mais, c’est le fonds qui manque le plus. Raison d’être d’une rencontre, le 22 janvier 2025 à Yaoundé, sous la présidence du Prof. Joseph Armathé Amougou, Directeur de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques.
Les changements climatiques interpellent la conscience collective. Car, ses conséquences désastreuses n’épargnent personne. Les femmes ont pris la pleine mesure des enjeux.
C’est la raison pour laquelle la Convergence des Femmes du Cameroun sur le Changement Climatique (COFECCC) a décidé de faire bouger les lignes.
Le 22 janvier 2025 à Yaoundé, elle a rendu publique une cinquantaine de projets sur l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, pour un coût de financement de près de 02 milliards Fcfa.
Vu l’importance des ressources à mobiliser, Lusette Ndongo Zinga, Porte-parole de la COFECCC, qui compte tout de même sur l’apport des près de 400 femmes membres de cette cinquantaine d’associations, demande aux pouvoirs publics et autres partenaires au développement de lui venir en appui.
A ses côtés, la dynamique Marie Crescence Ngobo, Secrétaire général de la COFECCC.
Présidant la rencontre, le Prof. Joseph Armathé Amougou, Directeur de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (Onacc), a promis la mise à disposition régulière des bulletins climatiques aux communautés à travers la COFECCC.
Le temps est donc à la mobilisation tous azimuts. Il y va de la préservation de la vie en général et celle des communautés en particulier, premières victimes des effets néfastes des changements climatiques.
Bertrand TJANI
