
C’est à l’issue de la réunion nationale, organisée, le 13 mai 2025 à Yaoundé, par African Forum and Network on Debt and Development, en collaboration avec son organisation partenaire, Africa Delopment Interchange Netwok et l’Association Camerounaise des Journalistes Anglophones.



African Forum and Network on Debt and Development, en collaboration avec son organisation partenaire, Africa Development Interchange Netwok (ADIN) et l’Association Camerounaise des Journalistes Anglophones (CAMASEJ), a organisé, le 13 mai 2025 à Yaoundé, la cité capitale du Cameroun, une réunion nationale de plaidoyer pour la dette du Cameroun 2025 (Cameroun-RNPD), dans le cadre de leur partenariat, qui repose sur des valeurs communes de justice économique, de transparence de la dette et de responsabilité du financement mondial du développement en Afrique.



La rencontre s’est tenue sous le thème : «Gestion de la dette et agenda politique : garantir la redevabilité». En bonne place, pour animer les échanges auxquels auront pris part des élus de la nation, des opérateurs économiques, des acteurs politiques, des professionnels de médias, Martin Tsounkeu, représentant ADIN ; Thephilus Yungong, pour AFRODAD ; et Roland Kanga Ze, consultant.



Dans son mot de bienvenue, Martin Tsounkeu a tenu à décliner la feuille de route de la rencontre, à savoir : sensibiliser le public à la nécessité d’alimenter l’agenda politique avec les actions nécessaires, pour influencer positivement les politiques de la dette publique afin de garantir davantage la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance ; déclencher les réformes nécessaires de l’architecture financière mondiale régissant la dette publique ; et encourager la prise en compte de la mise en œuvre de solutions significatives au problème de la dette comme un enjeu politique dans un contexte électoral.



Au bout du compte, il était question de faire en sorte que la gestion de la dette soit pleinement approuvée comme un enjeu important par les acteurs électoraux, dans la perspective de contribuer à faire de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier, un acteur incontournable de la réglementation.


Recommandations
Au terme des échanges, les participants ont suggéré que la dette serve plus à l’investissement qu’au fonctionnement qui est de l’ordre de soixante-quatorze pour cent.


Au niveau institutionnel de la gestion de la dette, ils ont sollicité une plus grande implication de la société civile, la mise en place d’un guichet unique pour l’information sur la dette.

A niveau de la société civile, les participants ont appelé à la sensibilisation et la mobilisation de l’ensemble des institutions concernées par la problématique de la gestion de la dette.


Au niveau des médias, trouver des mécanismes et moyens de formation des professionnels sur l’information économique ; promouvoir la spécialisation des uns et des autres dans le domaine de l’économie ; mettre à disposition des journalistes, des experts en économie et finance dans le traitement des questions sur la dette ; adapter la communication sur la dette au public cible ;

Au niveau africain, mettre en place des institutions financières en même de répondre aux attentes des Etats ; mettre en place une monnaie africaine ; vulgariser l’information sur la dette dans les réseaux sociaux.
Dans le cadre de l’élection présidentielle, se rapprocher des candidats pour s’informer sur leurs programmes économiques et la question sur la surfacturation observée dans les marchés publics.
Bertrand TJANI