Cette initiative du Ministère de ma Promotion de la Femme et de la Famille marque un progrès significatif dans la protection des droits des enfants. Aussi, elle vise à réduire le nombre d’enfants sans actes de naissance au Cameroun.
En fin décembre 2024, la ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa, a signé, des contrats avec 12 municipalités pour faciliter l’enregistrement de 14 222 enfants à l’état civil. Le ministère a à cet effet alloué un nouveau financement de plus de 142 millions de FCFA à ces communes réparties sur sept régions du pays, à savoir l’Adamaoua, le Centre, l’Extrême-Nord, le Nord, l’Ouest, le Sud et le Sud-Ouest.
L’enregistrement des naissances est essentiel pour la protection des droits des enfants, car il leur permet d’accéder à l’éducation, aux soins de santé et à d’autres services essentiels. Cela aide également à prévenir les mariages précoces, la traite des enfants et d’autres formes d’exploitation. Cet effort est aligné sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, qui visent à garantir que tous les enfants soient enregistrés et puissent ainsi bénéficier de leurs droits fondamentaux.
Au cours de la cérémonie de signature, la ministre a souligné l’importance de cette activité qui s’inscrit dans une démarche continue quelques années pour donner une existence légale à de nombreux enfants. « C’est une continuation d’une activité entreprise depuis 2018 par mon département ministériel pour réduire un bon nombre d’enfants fantômes. Nous avons commencé à travailler directement avec les municipalités pour réduire le nombre d’enfants sans actes de naissances dans notre pays. Et pour cela, pour le compte de l’exercice 2024, 142 220 000 FCFA a été dédié à cet exercice pour réduire le nombre d’enfants sans existence légale », a-t-elle déclaré.
La Minproff a souligné que son département ministériel va continuer de travailler pour améliorer l’enregistrement des naissances au Cameroun, en collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux. Cet effort est crucial pour la protection des droits des enfants et pour garantir que tous les enfants puissent réaliser leur plein potentiel.
Ernesthine BIKOLA