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Cameroun : la lutte contre les « microbes » continue

Une opération coup de poing menée par le service de recherches Judiciaires et de lutte contre le grand banditisme de la Première Région de Gendarmerie a permis d’interpeller 14 individus présumés membres d’un gang de « microbes » récemment à Nkoabang.

Ces suspects, parmi lesquels 7 repris de justice, ont avoué être les meurtriers du jeune ABENG MINKONDA Alain, âgé de 26 ans, et avoir semé la terreur au quartier Nkoabang ces derniers temps.

Les perquisitions menées dans leurs domiciles ont permis de saisir des armes blanches, des produits illégaux et des objets volés. Les mis en cause ont été déférés au Tribunal de Grande Instance de Yaoundé pour répondre de leurs actes.

Cette opération est une étape importante dans la lutte contre les « microbes » qui sévissent à Yaoundé et à Douala. Les autorités camerounaises ont réaffirmé leur détermination à rétablir la sécurité et à protéger les citoyens contre la criminalité.

Les défis à relever

La lutte contre les « microbes » nécessite une approche globale qui prend en compte les causes profondes de la criminalité, telles que la pauvreté, le chômage et l’exclusion sociale.

Les autorités camerounaises doivent également renforcer la présence policière dans les zones sensibles, améliorer les conditions de vie dans les quartiers défavorisés et mettre en place des programmes de réinsertion pour les jeunes délinquants.

Enfin, il est essentiel de restaurer la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre, et de promouvoir une culture de tolérance et de respect mutuel.

Ernesthine BIKOLA

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