C’est la ville de Lobo, située dans la région du Centre, qui a été choisie pour accueillir le 21 octobre, la cérémonie officielle de la célébration de la 14e édition de la Journée Internationale de la fille initialement prévue le 11 octobre 2025. Cette commémoration a placée ainsi l’arrondissement au cœur des discussions nationales sur les droits et le potentiel des jeunes Camerounaises.
La cérémonie s’est déroulée sous un thème percutant et d’actualité : « La fille que je suis, le changement que je souhaite : les filles en premières lignes face aux crises ». Ce choix thématique a permis aux participants de se concentrer sur les défis spécifiques auxquels les filles font face quotidiennement et d’identifier les moyens concrets de les soutenir afin qu’elles puissent réaliser pleinement leur potentiel, même dans des contextes de crise.
Un temps fort de cette journée a été l’organisation d’un forum de la fille, rassemblant les responsables du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) et les élèves de l’Arrondissement de Lobo. Ces échanges ont permis d’aborder des sujets cruciaux pour l’avenir des jeunes filles, notamment : le dépistage anonyme et volontaire du VIH, la vulnérabilité de la jeune fille face aux drogues et au VIH, la prévention des violences sexuelles, l’utilisation responsable des réseaux sociaux.
À l’issue de ces discussions, des recommandations concrètes ont été formulées dans le but d’améliorer durablement la situation des filles dans la région. L’événement a également été l’occasion pour les partenaires techniques, à l’instar du Programme Alimentaire Mondial, de présenter leurs initiatives visant à soutenir spécifiquement les filles et les femmes de la région du Centre.
Clôturant la journée, la représentante du Minproff a prononcé un discours solennel, réaffirmant l’engagement indéfectible du gouvernement camerounais à promouvoir et à protéger les droits et les intérêts des filles et des femmes à travers le pays. Pour les filles de Lobo, cette journée a été une opportunité significative pour prendre la parole et revendiquer activement l’application de leurs droits fondamentaux.
Ernesthine BIKOLA
