Le forum de paris pour la paix et la sécurité à sa deuxième édition a eu lieu en fin matinée du mardi 12 novembre 2019, un débat auquel a pris part le président de la république et qui avait pour sujet de trouver la solution pour un meilleur équilibre mondial, Paul BIYA dévoile son engouement d’octroyer un statut spécial aux régions du Nord et du Sud-ouest.
Présent depuis dimanche dernier en France, le candidat réélu pour un mandat de 7 ans à la tête l’Etat du Cameroun est pour sa deuxième fois à paris aux cotés d’autres présidents. La raison de cette visite étant de participer au sommet dont l’objectif est la régulation de la paix et de la sécurité.
Sa participation autour d’un débat coordonné par MO Ibrahim vient à confirmer cette promesse faite lors du grand dialogue national ; le statut particulier des zones anglophones promis par le chef de l’Etat en fin septembre dernier brule d’actualité. Dans son allocution, le locataire d’Etoundi a tenu mettre un point sur la position du Cameroun dans la gouvernance africaine un forum aux couleurs de la lueur.
Deux minutes, c’est le temps répartie par le coordonateur événementiel MO Ibrahim prenant la parole, Paul Biya tout en félicitant la fondation MO pour son initiative a tenu de remercier le président de la république française pour son accueil combien chaleureuse, puis dans un bref et pour répondre à la préoccupation du modérateur sur la question anglophone le chef de l’Etat a frayé l’histoire du Cameroun qui, au vu s’est révélée ‘’assez compliquée’’
« L’histoire de mon pays, monsieur le président est compliquée » poursuivant ses propos, il en refait un feel back.
« Nous avons d’abord été une colonie allemande. Ensuite, après la première guerre mondiale, l’Allemagne a perdu ses colonies, celles-ci ont été partagées entre la Grande Bretagne et la France et mon pays a été divisé ; une partie sous colonisation Britanniques et l’autre sous colonisation française. Il en résulte une juxtaposition de cultures et de civilisations qui rendent les choses assez délicate. »
Évoquant la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord et du Sud-ouest il ya trois années, et qui par ailleurs est entrain de se ‘’résoudre’’ actuellement le président à présenté la recommandation faite à l’issu du grand dialogue national
« On avait la possibilité de les intégrer directement dans le système francophone, qui était celui de la majorité du peuple, 80%, mais les pays sont soucieux aujourd’hui, d’affirmer leur identité c’est pour cela que nous mettons sur pied un statut spécial qui reconnait la spécificité de la zone anglophone. Mais, elle reste dans l’intégrité territoriale. »