La conférence du 21 Septembre dernier avec les chefs traditionnels des régions du sud – Ouest avait pour but de trouver un processus d’entente des groupes armés afin que ceux-ci participent au grand dialogue lancé par le président Paul Biya lors de son discours inédit du 10 Septembre dernier. Au sortir de cette assemblée, plusieurs points ont été examinés. Dans une correspondance, les chefs traditionnels du sud – ouest se sont prononcés sur la position de certains groupes armés. Dans une correspondance et après consultation des populations du sud- ouest de même que des groupes armés, les chefs traditionnels ont posés au gouverneur leurs conditions pré-dialogue. Celles-ci sont l’expression de toutes les populations y compris des groupes armés sécessionnistes.
Passés aux aveux les populations du sud- ouest aussi bien que les groupes armés veulent participer au dialogue national mais, ils demandent que leurs conditions soient respectées. De prime abord, ils souhaitent prendre part au dialogue à travers les médias sociaux tout c’est pourquoi ils demandent au pouvoir central une garantie de leur sécurité c’est alors qu’ils pourront y être physiquement.
La deuxième condition porte sur les « prisonniers politiques » ainsi, les chefs du sud- ouest souhaitent la libération sans exception de tous les prisonniers de la crise ils réclament aussi une restructuration de la CDC et de Pamol. En plus de ces trois premières conditions, ils prônent pour un fédéralisme à 10 états.
Il n’en demeure pas moins du respect strict de l’équilibre régional lors des nominations et des recrutements dans les sociétés à capitaux publics. Une présidence tournante à la tête du pays et la construction d’un port en eaux profonde à Limbe sans oublier les recrutements des élèves sortis des grandes écoles publiques.
Demandant la création d’une chambre des chefs régionaux et malgré cette panoplie de conditions, les chefs traditionnels n’ont pas par ailleurs omis de mentionner que leur cher et beau pays qui est le Cameroun reste un et indivisible.