Malgré la condamnation du leader des séparatistes, les dirigeants de cette ligue ne comptent pas laisser tomber. Ils sont dix au total qui animent au quotidien les débats de révolte. Ces leaders ont signés une lettre le 22 Août dernier dans laquelle ils exhortent les « Ambaboys» à ne surtout pas abandonner le combat jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur indépendance.
« La peine de réclusion à perpétuité, prononcée par le tribunal militaire de Yaoundé le 20 août 2019 à notre encontre, constitue un atout majeur pour notre quête de restauration et non un échec», c’est pourquoi ils appellent les autres à considérer cette condamnation comme un facteur d’incitation les libèrera.
La « décision de justice de condamner à vie Ayuk Tabe, celui qui est présenté comme le président de la « république d’Ambazonie » pourrait avoir un impact sur la reprise effective des classes dans les régions anglophones. » déclare Pancho Bibixy. Il ajoute plus loin « Nous vous remercions tous pour le large soutien apporté à cette initiative qui a vu de nombreuses personnes et organisations se joindre à nous dans cette campagne pour sauver les enfants d’un avenir catastrophique », appelant les différentes parties prenantes à jouer chacun son rôle avec une attention sans partage. Éduquer les enfants est la fierté de tous les parents anglophones. Nous vous appelons tous à vous lever comme un seul homme et à vous battre pour l’avenir de vos enfants. N’oubliez pas que l’éducation est le meilleur héritage pour vos enfants ».
L’activiste, qui a écopé d’une peine de 15 ans d’emprisonnement ne le voit pas du même œil. Lui, qui aujourd’hui est privé de sa liberté jette désormais un regard sur la progéniture dans les régions en conflit exhorte par ailleurs ses confrères à ne pas permettre de commencer la quatrième année de boycott scolaire.
La rentrée qui sera effective dans quelques jours sur l’étendue du territoire camerounais avec ces élèves en milliers, vont retrouver les chemins des classes.
Mais la décision des cessessionnites est d’emprise car menacent de faire la peau à tout parent qui enverrai son enfant à l’école. Entre crainte et désolation, les habitants desdites régions ont opté pour l’exode rural aucun impact sur la campagne de sensibilisation lancée par le gouverneur pour une rentrée effective dans cette partie du Cameroun.
En Attendant donné raison à quiconque, rendez vous au 02 septembre prochain.